Quelles sont vos attentes envers le congrès de l’AMBQ?
Le congrès est une occasion unique de concertation entre les brasseurs et les intervenants de l’industrie. Il sert de mise à jour, d’ouverture, de réflexion, de réseautage, de formation, d’information, de tape dans le dos, de tremplin. Je m’attends à ce qu’il soit à la hauteur de ce que les membres pionniers ont construit au fil des ans.
Quelle sont les priorités auxquelles l’AMBQ devrait s’attaquer?
Le cadre législatif, toujours, mais aussi que les microbrasseries se sensibilisent à l’importance d’éduquer le client, d’ouvrir des marchés et d’avoir une stratégie concurrentielle pour déconstruire la machine des grands brasseurs qui font du crossbranding et capitalisent sur notre notoriété.
3 conseils pour ceux qui veulent se lancer dans la microbrasserie?
a) Il est déjà trop tard, le buzz est passé.
b) Avez-vous pensé faire du cidre, du fort, du vin, du saké, du kombucha?
c) N’écoutez pas ceux qui essaieront de vous décourager, ou pire, de vous dire que la bière est une mode!
À lire également sur Baron, l’entrevue avec Alex Dorval, directeur marketing de la microbrasserie Le Temps d’une Pinte
