Sonum, c’est l’endroit que beaucoup ont en tête dans le coin de Québec lorsque vient le temps de pratiquer leur dernière chanson, d’enregistrer leur album ou même d’organiser un événement privé à petit coût. Avec ses multiples locaux et divers services – ça passe du studio d’enregistrement à un endroit d’entreposage ou même à un stationnement pour les autobus de tournée -, le Studio Sonum est devenu un joueur clé de l’industrie musicale à Québec. Entrevue avec Marc Légaré et Pascale Bêty, fondateurs de l’endroit.
Créé par et pour des artistes, Sonum a débuté ses activités en 1997. L’idée? Offrir des services adaptés à la réalité des musiciens. C’est dans le cadre d’un programme d’Emploi-Québec que le couple a réussi ce tour de force. Passionnés de musique, ils tiennent à bout de bras cette institution qui gagne à être connue. Alors que Marc Légaré – également musicien – assure le poste de directeur général, Pascale Bêty s’occupe particulièrement de tout ce qui touche à l’administration.
« Tout a commencé avec un studio d’enregistrement pour y greffer ensuite un local de répétition que l’on peut louer en forfait de demi-journée, avec ou sans équipement. En 2002, nous avons acquis le bâtiment actuel sis au 25 Bigaouette à Québec pour pouvoir y offrir des locaux de répétition à louer au mois et offrir toujours plus à notre clientèle. »
« Tout le monde est bienvenu! »
La particularité du Sonum: la porte est ouverte à tous les intéressés, sans exception. « Tout le monde est bienvenu! Si jamais nous refusons quelqu’un, c’est seulement par manque d’espace disponible. » Essentielle dans une industrie qui se dirige de plus en plus vers le DIY, cette entreprise permet aux musiciens de Québec d’avoir accès à des services de base très abordables.
Les artistes ont répondu à l’appel et au fil des années, sont devenus fidèles et ont passé le mot. Groupes rock, punk ou métal, artistes qui se spécialisent dans les spectacles corporatifs, chorales… Le seul point commun de ceux qu’on risque de croiser au Sonum: la passion pour la musique et l’art plus précisément, puisque des artistes d’autres domaines utilisent aussi les services de l’endroit.
« La scène indépendante est bien représentée. »
Merci aux blogues et webzines: selon les fondateurs du Studio Sonum, ils ont permis de combler un manque dans le monde des médias et de mettre en lumière la scène alternative. « Les médias conventionnels nous parlent rarement de la relève, contrairement aux blogues et webzines. » Une scène en santé, alors? « Elle est bien représentée: on a droit à un bon nombre de spectacles tous styles confondus, et ce à chaque semaine. »
Et pour réussir, des conseils après avoir côtoyé autant d’artistes de tout acabit? « S’affilier avec les bonnes personnes, souvent il faut tout faire soi-même. Alors n’attendez pas, passez à l’action. Il faut foncer, se démarquer et tenir bon! »
Studio Sonum
site officiel | facebook