Close
Kim Dorland: I’ve seen the future, brother

Kim Dorland: I’ve seen the future, brother

Mercredi soir, Baron magazine était dans Griffintown pour le vernissage de l’artiste Kim Dorland, I’ve seen the future, brother, à la galerie antoine ertaskiran.

Voici le texte de présentation de l’exposition par la galerie antoine ertaskiran:
Pour cette exposition, l’artiste repousse les frontières de la peinture figurative afin d’aborder différents thèmes tels que celui de la mémoire, de la nostalgie, de l’identité ou encore des lieux. Des scènes vagues, mais identifiables se mêlent aux empâtements abstraits, accentuant ainsi la qualité brute de ses toiles. S’inspirant grandement des paysages canadiens, l’artiste explore et renouvelle l’art traditionnel du paysage et du portrait inscrits dans l’histoire de la peinture canadienne.

Le titre de l’exposition est tiré de la chanson titre de l’album The Future de Leonard Cohen. Cet album, et particulièrement le morceau The Future, dépeignent une réflexion à la fois sombre et mélancolique sur l’idée de l’avenir. L’artiste, attiré par le sens prémonitoire de cette chanson, ne peut s’empêcher de l’écouter en boucle, encore aujourd’hui. Pour Kim Dorland, cette fascination n’est pas nécessairement littérale. L’artiste est davantage attiré par les émotions et l’ambiance qui se dégagent de cette chanson et n’a pas nécessairement cherché à mettre en images les mots de Leonard Cohen mais utilise la musique comme point de départ pour de nouvelles séries d’œuvres. L’artiste est aussi fasciné par la trilogie MaddAddam de Margaret Atwood et le livre The Road de Cormac McCarthy, tous deux présentant diverses versions de l’avenir.

À travers un travail d’observation et d’analyse, l’artiste s’inspire généralement de ce qui l’entoure, qu’il s’agisse de moments intimes ou d’habitudes sociales. Ses peintures récentes, empreintes parfois d’une atmosphère apocalyptique, ne suggèrent pas pour autant un contexte d’horreur, mais illustrent surtout le caractère oppressant de notre quotidien. L’artiste se place alors dans un avenir fictif en train de dépeindre les moments réels, dont les souvenirs empreints de nostalgie, tristesse ou peur importeront plus que les évènements vécus eux-mêmes. Pour lui, l’exposition consiste en une série de scènes, comme si chaque toile était une histoire courte ou un souvenir. Depuis toujours, l’artiste est fasciné par les matériaux utilisés pour guider son processus créatif et, ultimement, par le résultat final de ses peintures. Il s’est efforcé, ces dernières années à faire plus avec moins, conférant au hasard un plus grand rôle au sein de ses œuvres.

L’exposition se poursuit jusqu’au 30 mai 2015
galerie antoine ertaskiran
1892 rue Payette

http://www.galerieantoineertaskiran.com/
http://www.kdorland.com/

Close
0