Les producteurs de la minisérie française, Bref, étaient de passage à Montréal dans le cadre du Zoofest afin de présenter le nouveau spectacle de Kyan Khojandi. Le 17 juillet, Baron est allé à la conférence créative Zoofest pour rencontrer l’humoriste.
Après avoir serré quelques mains et s’être fait féliciter, Kyan Khojandi nous a offert quelques minutes de son temps pour une interview décontractée. Assis devant l’Agora Hydro-Québec de l’UQÀM, le héros de Bref nous a parlé de l’après-Bref et de ses projets pour l’avenir.
L’après-Bref
Kyan Khojandi est resté discret pendant les trois ans qui ont suivi l’arrêt de la fameuse série afin de « profiter de sa famille » et laisser mûrir son écriture. Il n’est cependant pas resté totalement inactif. Il raconte avoir « participé aux huit spectacles de Florence Foresti (une humoriste française) et fait une apparition dans le dernier film de Cédric Klapisch, Casse-tête chinois ». Il nous avoue qu’il travaille maintenant sur un nouveau gros projet : un film.
Cependant, il a admis ne pas savoir avec exactitude le déroulement et l’histoire du film : « Si je le savais, ça veut dire que mon travail serait fini. » En revanche, il a bien affirmé qu’il travaille sur ce projet avec les mêmes personnes que pour Bref ; ce qui peut être vu comme un bon présage.
Le spectacle
Durant la première semaine du Zoofest, il a offert trois représentations de son nouveau stand up, le 14, 15 et 16 juillet à l’Agora Hydro-Québec de l’UQAM.
Baron a eu la chance d’y assister alors que même les bénévoles du festival espéraient avoir une chance d’assister au spectacle du héros de la minisérie française.
Une salle remplie tous les soirs et un public comblé, c’est ça l’effet Kyan Khojandi.
Durant ses représentations, l’humoriste nous a parlé de ses six kilos perdus, des joies de la défonce par le sport, de sexualité en tous genres, de son père… Aussi bien amusant qu’émouvant, ce one man show a beaucoup plu au public qui est même resté à la fin du spectacle pour prendre photos et égoportraits avec la star de Bref.
Cependant, à propos de son succès, l’humoriste reste modeste et ne se repose pas sur ses acquis. Il explique qu’il a beaucoup travaillé pour offrir un show universel et ne souhaitait pas bâcler son travail, car, comme il l’a dit : « Je dois encore faire mes preuves […] et je veux que les prix des billets de mon spectacle soient justifiés. »
Des réponses sur l’arrêt de Bref
Lors de la conférence créative Zoofest, Bruno Muschio et Kyan Khojandi ont évoqué les débuts de la série, les galères entourant sa production et les autorisations de tournage refusées (en référence à l’épisode « Bref, j’ai pris le métro »), les nombreux refus d’idées (notamment lié au format du DVD) et leur état d’esprit durant les tournages du type : pensez comme « un mec plus fort que toi », comment utiliser l’argent gagné ou encore répondre « si » lorsqu’on vous dit « non ».
Les créateurs de Bref ont aussi donné des explications sur la fin de la série que tous les Français attendaient impatiemment le soir, sur la chaîne française Canal +. Les deux amis ont justifié l’arrêt de ce court programme en disant : « On n’a pas aimé Prison Break 2, donc on ne voulait pas étirer la série comme eux l’on fait. »
Cet arrêt soudain, les deux auteurs l’ont plutôt bien vécu, car cette interruption était prévue et réfléchie par toute l’équipe de production.
Le mec de Bref
Celui qu’on appelle « le mec de Bref » est assez fier de son surnom. Il explique que c’est un honneur quand on associe une personne à son travail. « Je suis content qu’on me reconnaisse via mon travail, et pas parce que j’ai fait de la téléréalité », dit-il en blaguant sur ces stars éphémères qui sortent de ces émissions.
Mais si vous n’avez pas eu l’opportunité de faire sa connaissance, ne vous en faites pas. Il a affirmé vouloir revenir visiter le Québec, vous avez donc encore une chance de l’apercevoir, pour pouvoir dire la fameuse phrase : « Bref, j’ai vu le mec de Bref. »