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L’histoire de bureau de Noémie Darveau, designer graphique

L’histoire de bureau de Noémie Darveau, designer graphique

Vous avez sûrement déjà admiré le travail de Noémie Darveau. Directrice artistique et designer graphique, elle touche autant à l’imprimé qu’au numérique. Avec un portfolio impressionnant, allant du catalogue de l’exposition internationale Star Wars Identities à l’identité graphique de Radio Radio, elle erre dans le paysage québécois depuis plus de 10 ans. Pour voir ses créations, visitez nofolio.com

Ton emploi actuel:
Directrice artistique et designer graphique œuvrant depuis cinq ans comme travailleuse autonome, et depuis 10 ans au total dans mon domaine.

La ville où tu vis:
Montréal

Le modèle de ton ordinateur: 
Plusieurs membres de la grande famille Apple, constituant une belle ferme!

Un mot pour définir le type de travailleuse que tu es:
« Machine » est le qualificatif que l’on m’attribue le plus souvent.

De quels outils ne peux-tu pas te passer (applications, logiciels, etc.)?
Pour le moment, il s’agirait d’Adobe Photoshop, d’Illustrator et de InDesign, ainsi que d’un indispensable navigateur web tel que Google Chrome. Tous les logiciels évoluent avec le temps; lorsque j’ai débuté ma carrière, la majeure partie du travail se faisait alors dans QuarkXPress, mon navigateur web était Netscape et les banques d’images étaient disponibles sous forme de livres accompagnés de CD. Mon travail dépend de la technologie et n’échappe pas au concept de la destruction créatrice, associée à Joseph Schumpeter.

À quoi ressemble ton espace de travail?
Les éléments les plus importants de mon bureau sont la table que mon père, Jean Darveau, a conçue, ainsi que ma chaise Herman Miller. Parmi les éléments tout aussi importants qui gravitent autour de cet espace de bureau, on retrouve Post-it, crayons (une quantité infinie de couleurs et de formes), chartes Pantone, classeur, beaucoup de papiers, de dossiers, d’éléments de référence, ainsi qu’un tableau magnétique rassemblant mes inspirations graphiques. Si nous faisions l’inventaire de ce bureau, nous pourrions compter un minimum de 1 000 objets de toutes sortes!

Qu’écoutes-tu comme musique en travaillant?
J’écoute un mélange de musique que j’ai accumulée avec les années. Je tiens cette banque à jour avec la musique émergente que je présente aussi à CISM 89,3 FM dans le palmarès hebdomadaire du dimanche. Je mélange tous les genres musicaux, lors d’un rush, j’écoute en boucle une même pièce, soigneusement choisie, jusqu’à la fin du mandat. Heureusement (pour les voisins) et malheureusement (pour mes oreilles) j’utilise des écouteurs.

As-tu une façon d’organiser tes journées afin d’optimiser ton travail?
Je suis une machine… Je procède donc à la vérification et à la confirmation de mon état d’esprit. Je ne travaille jamais si je n’ai pas l’esprit éveillé et vif. Le café est indispensable, mais aussi l’état physique. Si l’inspiration ou la forme n’est pas au rendez-vous, je prends une pause et je sors pour faire un «reset». Je reviens dans l’espoir que le tout débloque. Généralement, c’est efficace.

Quel truc donnerais-tu à quelqu’un pour améliorer sa productivité?
Une grosse révélation: se coucher tôt et bien dormir. Sinon, faire le «focus» dès le moment où on est prêt à travailler et s’organiser par «to-do-lists» pour ne rien oublier. Organiser ses «to-do lists» par thèmes et procéder en alternant les tâches qui apparaissent complexes ou simples, longues ou courtes, pour une même journée. Désorganiser ses «to-do lists» en changeant l’ordre impulsivement pour éviter la routine, l’ennui, la procrastination.

Quelle est ta routine de fin et de début de journée?
Mes journées débutent sans exception par un cappuccino puis se terminent par quelque chose de plus relaxant en soirée: entraînement, piano, tricot, flânage, sortie, lecture, et bon temps de salon, iPad en main.

Noémie Darveau

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