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Annie 50: Revenir en arrière.

Annie 50: Revenir en arrière.

Elle fait de plus ne plus parler d’elle, la ligne de vêtement Annie 50, propose une coupe inspirée, vous l’aurez surement deviné, des années 50. Alors gérante à la boutique Aime Com Moi, Amélie Gingras-Rioux rencontre Annie Chagnon qui était assistante designer pour la ligne maison du magasin. L’une terminait un BAC en commerce de la mode à l’UQUAM et l’autre en design de mode à Marie-Victorin. L’entreprise compte maintenant une quarantaine de points de vente.

Qu’est-ce que tu penses de l’industrie de la mode à Montréal?
Lentement mais surement !! Ça se sépare en deux catégories : Le haut de gamme et le prêt-à-porter ! Mais aussi deux générations se chevauchent. La première étant celle de Denis Gagnon, Marie-St-Pierre, Dubuc. Et la nouvelle est celle de Ève Gravel, Dinh BA, Bodybag, Annie 50, etc. Une chose est sûre, c’est qu’il y a vraiment du talent ici, mais nous sommes encore très loin des grandes villes de la mode. Montréal commence quand même à avoir un petit petit nom à l’international.
Pour le prêt-à-porter, il y a vraiment un marché à Montréal, mais aussi à travers le Canada. Les gens cherchent la différence et surtout le made in Québec. Ça devient étourdissant et déprimant de toujours acheter du made in China, Bangladesh et autres pays sous-développés ou mal gérés quand ici on peu faire un produit bien
fait par les gens qui vivent ici ! Personne exploite personne !

Si tu avais des conseils à donner pour quelqu’un qui veut se lancer en création de mode à Montréal?
D’être patient, organisé, entrepreneur… être deux ça aide beaucoup aussi…surtout quand tu crées à deux et que les tâches sont réparties par la suite. Il faut être passionné car c’est très long avant d’avoir un peu de reconnaissance et d’être capable d’en vivre. Si c’était à refaire je le referait mais quand je pense par quoi on est passé et par quoi on passe encore……c’est vraiment toute une expérience!

annie50.com

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