Fondée en ‘88, l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) se bat pour les droits des pigistes. Sa mission se résume à : « Obtenir un statut juridique pour les journalistes indépendants et améliorer, de façon générale, leurs conditions socio-économiques et leurs conditions de travail.»
Selon son site internet, les tarifs n’évoluent pas en fonction de l’inflation. Depuis 30 ans, il y aurait une baisse plutôt dramatique de 163% des revenus de ces guerriers de la plume. Plusieurs éditeurs font signer des cessions de droit d’auteur où le pigiste ne reçoit aucune redevance pour la réutilisation de ses travaux sur Internet ou dans les bases de données comme Eureka.
Lors des dernières années, malgré tout ce qui a pu se produire au niveau des médias québécois, l’AJIQ a entre autres réussi à statuer une entente pour un tarif minimal avec le groupe Gesca (La Presse, Le droit, Le Soleil,…), par la participation aux travaux du groupe de travail, rédigés par la professeur Dominique Payette qui propose « un nouveau contrat pragmatique et cohérent entre la presse et l’État, entre le journaliste et le citoyen, entre la démocratie et l’information». L’organisation a aussi mis sur pied Les Grands prix du journalisme indépendant, qui récompensent les
journalistes de la presse écrite, la radio, la télévision, la photographie de presse et l’illustration éditoriale.
Consultez le site internet de l’AJIQ pour prendre connaissance de la liste des tarifs des différentes publications québécoises, puis devenez membre de l’association afin d’en savoir plus sur le journalisme indépendant. [Simon Graves]