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« Je ne me sens jamais aussi aimante et attentionnée que lorsque je suis en train de battre un gâteau» Catherine Draws, Mes obsessions gourmandes

« Je ne me sens jamais aussi aimante et attentionnée que lorsque je suis en train de battre un gâteau» Catherine Draws, Mes obsessions gourmandes

Catherine Draws est une blogueuse qui aime la nourriture. Elle a créé son blogue Mes obsessions gourmandes pour partager ses coup de cœur. «Je viens de parents qui ont toujours tripé sur la bouffe, d’une famille où le repas du soir est une question capitale, presque ex æquo avec l’adoption d’un animal ou l’achat d’une maison.»

C’est avec l’aide de son amoureux et allié Jean-Philippe Brochu (graphiste et photographe), qu’elle à pris près d’un an pour mettre le blogue sur pied et cumuler assez d’article.

Que pouvons-nous retrouver sur ton blogue?
Sur mon blogue, il y a les choses que je mange, que j’ai mangées ou que j’aurais envie de manger. Des recettes (la grande majorité des articles), des critiques de restos, des bonnes adresses, des informations sur certains produits, des astuces, etc. Mais mis-à-part le contenu culinaire, je crois qu’il y a surtout des histoires. Les miennes. Je sais que beaucoup de gens me lisent sans jamais n’avoir suivi une seule recette, ou visité un resto que je recommandais. Je livre des tranches de vie, des impressions, des humeurs qui m’ont inévitablement mené à manger quelque chose.

Quelle est la première recette que tu as apprise à faire et peux-tu nous l’expliquer?
La toute première recette que j’ai fait vraiment tout seul, je crois que c’était une « Mousse de bananes Hérisson », du livre La Cuisine des Petits Chefs, de Philippe Mollé. J’ai justement le livre en main, et j’ai inscrit sur la page « Excellent, à refaire – Catherine, 10 ans ». Il s’agit d’une mousse de bananes faite avec bananes mûres, mélangées à un soupçon de gélatine, du jus de citron, et de la crème fouettée sucrée. Pour servir, on fait un amas de mousse dans une assiette, on place des petites pépites de chocolat en guise de nez et de yeux, puis on y plante quelques amandes. Et voilà, on obtient un joli hérisson!

Quels sont les aliments dont tu ne pourrais jamais te passer et pourquoi?
Tout d’abord, du beurre : j’ai appris la cuisine avec des bases françaises, où le beurre tient une place primordiale. Chez moi, c’est toujours le cas, sauf exception. Du fromage : même s’il n’y a rien d’autre dans le frigo, on peut toujours s’en tirer et se préparer un repas fantastique. Mes épices : un regard vers mon mur de petits pots (environ 60 sortes), et les possibilités deviennent infinies. Du chocolat : pour manger tel quel, bien sûr, mais aussi parce qu’il m’arrive souvent, tard le soir, de me lancer dans la confection de mi cuits pour mon amoureux et moi, juste avant d’aller dormir.

Qu’aimes-tu le plus cuisiner pour ta petite famille ou tes amis?
Je n’ai pas de modus operandi particulier. J’y vais selon mes envies, selon la température, selon le genre de repas, selon les invités, etc. Je ne crois pas déjà avoir déjà fait le même repas deux fois pour recevoir. Je crois toutefois que j’affectionne particulièrement cuisiner les desserts. Même si mon entourage n’a pas vraiment la dent sucrée, je ne me sens jamais aussi aimante et attentionnée que lorsque je suis en train de battre un gâteau ou de façonner une tarte.

Quel est le pire repas que l’on t’ait servi?
J’ai la chance d’être entouré de gens qui cuisinent bien. Quand ils ne sont pas tout bonnement d’excellents cuisiniers, ma famille et mes amis sont tous, du moins, des gens qui aiment manger. Ce sont des jouissifs. Donc même quand les plats ne sont pas entièrement réussis, ça goûte quand même l’amour des épicuriens.

C’est d’anciens patrons qui m’ont servi le pire repas de ma vie. Premier boulot de jeunesse, je travaille dans une animalerie. C’est Noël, et parce qu’il faut bien faire un party à ses employés, nos patrons, un couple, invitent toute l’équipe chez eux pour quelques jeux (ennuyeux), un échange de cadeaux (catastrophique) et un repas de fête maison (terrible). C’est une lasagne que l’on a mangée ce soir-là. Le plat baignait dans l’eau, les pâtes n’étaient pas cuites, il y avait plus de poivrons verts que de viande et une épice clairement jurassique avait été ajoutée en abondance. Pour couronner le tout, ils nous ont servi en se léchant les doigts 15 fois plutôt qu’une. J’ai mangé la moitié sans respirer et prétexté un petit appétit d’oiseau pour ne pas terminer.

Je viens manger chez toi ce soir, que vas-tu me servir et comment vas-tu le préparer?
Ce soir on mange de la bavette sur le BBQ, même s’il pleut. Je fais mariner la viande dans un mélange de moutarde Dijon, jus de citron, vin rouge, huile d’olive, ail, piment d’Espelette, fenouil, coriandre et poivre. À la dernière minute, on sale la viande et on l’envoie sur les grilles. Je vais sûrement accompagner le tout de quelques portobellos et poivrons grillés, et peut-être aussi d’une petite patate style “au four” sur le BBQ, avec de la crème sûre et de la ciboulette. Très simple, la seule manière de cuisiner l’été !

www.obsessionsgourmandes.com

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