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« La poutine rosée du Charlie de Sherbrooke est un bagage culturel que je ne pourrai jamais laisser tomber. » – Luis Clavis de Misteur Valaire

« La poutine rosée du Charlie de Sherbrooke est un bagage culturel que je ne pourrai jamais laisser tomber. » – Luis Clavis de Misteur Valaire

Photo: Cindy Boyce

Luis Clavis, membre du groupe Misteur Valaire, s’est prêté au jeu de l’interrogatoire culinaire, réalisé en partenariat avec Scène 1425.

Avec l’essor et l’engouement exponentiel que connaissent les émissions et les livres de cuisine actuellement, il m’a semblé tout à fait normal de faire mon bilan personnel en termes culinaires.

Quelle est ta relation avec la nourriture? Aimes-tu faire des recettes?
Ma relation avec la cuisine s’est résumée pendant des années en un court axiome… : « Sais-tu c’est quoi la différence entre un steak pis d’la marde…? Non….? J’irai pas manger chez vous! » Point barre et éclats de rires gras. J’ai évolué un tout petit peu depuis, mais cette petite blague agit comme mantra chaque fois que j’enfile le tablier.

Quelle est la première recette que tu as appris à faire? Peux-tu nous l’expliquer?
Le Kraft Dinner est arrivé assez tôt dans mon développement. J’ai appris à dire «maman», «lait» et les mots «kraft» et «dinner» ont suivi naturellement. J’ai ensuite rapidement appris à le pimper avec légumes, fromage et saucisses à hot-dog, de façon à pouvoir affronter la vie seul.

Quels sont les aliments dont tu ne pourrais jamais te passer et pourquoi?
Pâtes, champignons et steak haché, c’est aussi fiable qu’un abri nucléaire.

Qu’aimes-tu le plus cuisiner pour ta petite famille?
Boeuf bourguignon
Couscous royal
Hamburger Helper, c’est tellement bon, tellement satisfaisant

Quel est le pire repas que l’on t’aie servi?
Sauf mon respect, l’accueil des citoyens africains est incroyable, mais pour moi, ce sens de l’hospitalité rime aussi avec surdose de foufou (pâte de farine non cuite) et de langues de boeuf. Je ne suis pas difficile, mais après deux mois et quelques dizaines de langues derrière la cravate, j’ai commencé à trouver que les vaches me regardaient avec un certain mépris. Sinon, Jean-François Provençal des Appendices (ex-voisin d’en haut), m’a déjà accueilli avec des guimauves enrobées de bacon.

Je viens manger chez toi ce soir, que vas-tu me servir? Comment vas-tu le préparer?
Me connaissant, je vais tout simplement pointer au hasard dans le grand grimoire Maman, qu’est-ce qu’on mange? de Claudette Taillefer. Je préparerais la recette pigée avec autant de charisme et de magnificence que Curieux Bégin.

Il est important de mentionner que la poutine rosée du Charlie de Sherbrooke est un bagage culturel que je ne pourrai jamais laisser tomber. Frites plates, poutine italienne et mayonnaise, jusqu’à la couleur désirée.

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