On ne vas pas se le cacher, les citoyens de Montréal se retrouvent face à un dilemme de plus en plus pressant : faut-il réparer ou remplacer – de manière générale sur les biens d’utilisation courante… comme sa voiture, ou ses électroménagers ?
Cette question, loin d’être anodine, s’inscrit dans une réflexion plus large sur la consommation responsable, la gestion des ressources, et les conséquences des politiques commerciales internationales.
Une pression croissante sur le pouvoir d’achat
Depuis quelques années, le coût des électroménagers ne cesse d’augmenter. Les raisons sont multiples : hausse des coûts de production, perturbations dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, inflation généralisée… Mais à Montréal, un autre facteur vient alourdir la facture : les tarifs douaniers entre le Canada et les États-Unis, contraintes par les humeurs de nos voisins américains…
Nombreux sont les électros qui traversent la frontière sud avant d’arriver sur le marché québécois. Laveuses, sécheuses, fours, – et toute provenance et de toute marque ! Whirlpool, Electrolux, Bloomberg, Danby et j’en pense ! Or, les tensions commerciales entre Ottawa et Washington, bien que moins agressives qu’à l’époque Trump, ont laissé des traces. Des surtaxes imposées sur l’acier, l’aluminium ou encore certains produits finis ont contribué à une hausse des prix à la consommation, que les détaillants québécois répercutent sur les ménages.
Ainsi, le remplacement d’un réfrigérateur, d’une laveuse ou d’un four devient un investissement coûteux, surtout en période d’incertitude économique.
L’empreinte écologique de la surconsommation
Au-delà de la question financière, c’est une véritable interrogation écologique qui s’impose. Le remplacement systématique des électros défectueux participe à un cycle de consommation néfaste pour l’environnement. Chaque appareil jeté est un poids supplémentaire sur les sites d’enfouissement, sans compter l’énergie et les matières premières nécessaires à la fabrication d’un nouveau modèle.
Dans le contexte actuel de lutte contre les changements climatiques, Montréal a d’ailleurs adopté plusieurs politiques pour encourager l’économie circulaire et réduire les déchets. Réparer plutôt que jeter devient ainsi un geste citoyen, responsable et aligné avec les valeurs de durabilité que la métropole souhaite incarner.
Le retour en force de la réparation locale
Face à ces constats, de plus en plus de Montréalais choisissent la voie de la réparation. En redonnant vie à leurs appareils, ils prolongent leur durée d’utilisation tout en réduisant leur empreinte carbone. Cette tendance alimente un regain d’intérêt pour les artisans et les spécialistes de la réparations des électros, dont l’expertise devient essentielle dans cette nouvelle économie de la sobriété.
Des entreprises locales comme Réparation Aplus s’inscrivent dans ce mouvement, en offrant des services rapides, économiques et fiables pour les électroménagers résidentiels. Réfrigérateurs, cuisinières, laveuses, sécheuses, lave-vaisselles — les interventions ciblent tous les modèles et toutes les marques. Ce savoir-faire permet non seulement d’éviter des dépenses importantes, mais contribue aussi à maintenir un tissu économique local solide.
L’obsolescence programmée : un enjeu réglementaire
Mais réparer n’est pas toujours simple. Un obstacle majeur subsiste : l’obsolescence programmée. Certains fabricants conçoivent délibérément leurs appareils pour avoir une durée de vie limitée, ou rendent l’accès aux pièces de rechange difficile, voire impossible. Cette pratique, de plus en plus critiquée, freine la généralisation de la réparation.
Heureusement, des évolutions sont en cours. Le gouvernement du Québec, à l’instar d’autres juridictions comme l’Union européenne, envisage de légiférer pour garantir un droit à la réparation. L’idée serait de contraindre les fabricants à fournir des pièces et des manuels techniques pendant plusieurs années, et à concevoir des appareils plus faciles à démonter et entretenir.
Si ces mesures sont adoptées, elles pourraient transformer le paysage de la consommation à Montréal et favoriser une économie plus circulaire et résiliente.
Un enjeu social et culturel
Réparer un électroménager n’est pas seulement un choix économique ou écologique. C’est aussi un acte symbolique, porteur de valeurs. Dans une société marquée par la rapidité et l’instantané, la réparation implique patience, savoir-faire et transmission. Elle renoue avec une forme de respect pour les objets et ceux qui les fabriquent.
À Montréal, cette culture du « faire durer » trouve écho dans plusieurs initiatives citoyennes : ateliers de réparation communautaires, programmes d’éducation à la consommation responsable, forums d’échange de pièces d’occasion, etc. La tendance est là, portée par une conscience collective qui veut repenser les modes de vie pour les aligner avec les limites de la planète.
Une opportunité pour l’économie locale
Enfin, la réparation peut aussi être vue comme une opportunité économique. En soutenant les techniciens locaux, les ateliers de quartier et les PME spécialisées, Montréal favorise l’emploi de proximité et la résilience de son tissu économique. À l’heure où les grandes chaînes peinent à répondre à la demande, les entreprises de réparation offrent une solution humaine, accessible et alignée avec les enjeux actuels.
En choisissant la réparation des électros à Montréal, les citoyens ne font pas que prolonger la vie de leurs appareils. Ils participent à une dynamique vertueuse qui combine justice sociale, préservation de l’environnement et autonomie locale.
Réparer plutôt que remplacer, c’est poser un geste concret en faveur de l’environnement, soutenir l’économie locale, et refuser la logique du gaspillage. Montréal, ville progressiste et engagée, a tout à gagner à faire de la réparation un réflexe collectif.