Mehdi Cayenne, véritable caméléon musical, débarque dans notre balado « J’ai faim ». Cet auteur-compositeur-interprète algérien, ayant grandi entre Montréal, Moncton et Ottawa, sait créer un univers sonore unique, où se mêlent funk, post-punk, folk et sonorités du monde.
Son tout dernier opus « Animal Chic » lui vaut aujourd’hui une nomination bien méritée dans la catégorie Album de l’année au 13e Gala Trille Or 2025. Un événement à ne pas manquer, qui se tiendra du 27 au 29 mai 2025 au Centre national des Arts (CNA) et ses environs, à Ottawa.
En plus de l’album Animal Chic, dans cette même catégorie, on retrouve les albums des artistes suivants :
- Aline’s étoile magique – Éclipse.
- Beau Nectar – Two Lips Deluxe.
- Mclean – Anonyme.
- Mimi O’Bonsawin – Boréale.
Sans oublier la catégorie des EP (mini-albums) :
- Aurel – Soundscape sudburois – Été.
- De Flore – Slow motion baby.
- Flora Luna – L’autre bord du mur.
- Jessy Lindsay – J’explose.
- Sala – Surface.
Écoutez la playlist d’artistes nommés.es au Trille Or 2025 ici
Extrait de l’entrevue « J’ai faim » :
Nelson : En bon musicien qui fait beaucoup de tournée, il y a toujours la feuille des demandes spéciales des artistes aux producteurs. À quoi ressemble la tienne ?
Mehdi : Faut croire que j’ai été traumatisé par les « riders », ce bout de papier sur lequel on écrit ce que l’on veut en bouffe, parce que j’en n’ai toujours pas à ce jour. En fait, j’en ai eu une fois dans un festival dont je vais taire le nom. Lorsque j’ai commencé et que j’étais bien plus jeune, le festival qui m’avait engagé m’a demandé mon rider. Alors, j’ai googlé ce que c’était. Je ne me rappelle plus ce que j’avais écrit à ce moment-là, sûrement du vin et des barres granola. Je ne me souviens pas non plus ce qui s’est passé, mais finalement il n’y avait pas de rider car je pense que ça avait été interprété un peu comme du snobisme, ou du moins c’est ce que j’avais compris à mon jeune âge et donc, depuis, je n’ai plus de rider.
Nelson : Quelles ont été les pires et les meilleurs endroits où tu as mangé en tournée ?
Mehdi : Je ne fais pas de palmarès, mais quand c’est froid, gluant et sec, c’est généralement les moins bons. Imagine, comme les repas d’avion, dans un petit bac en plastique avec un petit filament qui va au micro-ondes.
À contrario, le meilleur endroit pour moi c’est La Slague. Stéphane Gautier de La Slague à Sudbury, chez qui à chaque fois que j’ai joué, j’ai toujours été très bien accueilli.
Écoutez l’entrevue complète ici :