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29 expositions d’art visuel pour accueillir l’automne

29 expositions d’art visuel pour accueillir l’automne

Les mois de septembre et octobre sauront charmer les amatrices et amateurs d’art visuel puisqu’il est synonyme de rentrée culturelle. Montréal se prépare pour une nouvelle saison effervescente et de nombreuses expos méritent notre attention. Dans notre radar notamment: la Biennale Momenta qui nous avait manqué et nous offre une programmation riche et variée, ainsi que l’Amérique latine sous les projecteurs de la Fonderie Darling. À vos agendas! Voici les suggestions de notre rédactrice en chef.

〰️ «Nunatsiavut – La Beauté de notre territoire», exposition collective à La Guilde. Du 3 octobre au 24 novembre.

«L’exposition collective Nunatsiavut – La Beauté de notre territoire réunira vingt-cinq artistes: Eldred Allen, Holly Andersen, Peggy Andersen, Heather Campbell, Heather Carroll, Tracy Denniston, Vanessa Flowers, Veronica Flowers, Jason Jacque, Polly Jacque, Samantha Jacque, Shirley Moorhouse, Yvonne Moorhouse, Roxanne Nochasak, Sophie Pamak, Garmel Riche, Inez Shiwak, Jane Shiwak, Jason Sikoak, John Terriak, Dorothy Voisey, Blanche Winters, Jessica Bonnie Winters, Nellie Winters et Jennie Williams.

Sélectionnées par un jury, à la suite d’un appel de dossiers s’adressant uniquement aux artistes originaires du Nunatsiavut, la région Inuit du Labrador, les œuvres de ces artistes couvriront les cinq dernières années de production artistique. Au total, plus de quarante œuvres réalisées par des artistes établis et émergents vous attendent, notamment des photographies, des sculptures, des peintures, des dessins et des œuvres liées aux métiers d’art, toutes reliées au thème d’un engagement avec ‘’la beauté de leur territoire”, à travers le sujet, les matériaux ou le médium.» événement facebook 

〰️ «L’Exhumée», Julie Robinson à MAI (Montréal, arts interculturels). Jusqu’au 26 octobre.

«À travers des tableaux plastiques et vivants mêlant vidéo, musique, texte et sculptures, L’exhumée creuse la dynamique complexe entre résilience et fragilité. L’artiste plasticienne plonge dans son expérience personnelle pour en exhumer un drame enseveli depuis vingt ans – la rupture d’anévrisme survenue à ses dix-huit ans. En émerge un corps lumineux de paradoxes, à la fois socialement désarticulé et radicalement exalté par sa contrainte.» plus d’infos

〰️ «Les États Limites», Guy Langevin, Tracy Templeton et Ariane Fruit à la galerie 1700 La Poste. Du 4 octobre au 5 janvier.

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〰️ «MUE», Alexandra Ségur et Marie-Danielle Duval à l’Espace-8. Du 1er au 6 octobre.

«L’exposition MUE invite chaque femme à revêtir la peau qui lui convient le mieux, puisqu’il y a autant de féminités qu’il existe de femmes. Dans une approche où des techniques traditionnelles (dessin, peinture) servent des enjeux actuels, le rapport au corps et la notion d’identité sont au cœur du propos. Ainsi, l’exposition se déploie comme une douce revendication de ce que signifie “femme”, réclamant l’autodétermination de son corps et de sa place dans le monde.» événement facebook

〰️ «Arracher le rouge du jaune», Laurence Belzile à la galerie AVE – Arts Visuels Émergents. Du 12 septembre au 16 octobre.

«Laurence Belzile privilégie l’abstraction. Pour l’artiste, l’incompréhension qu’elle nous procure et le questionnement que ce mode de création soulève sont prioritaires. Laurence réalise principalement des œuvres qui présentent des conceptions modelées de formes inexistantes. Parmi tous les éléments épars qui peuvent constituer une œuvre, seulement quelques-uns sont mis de l’avant pour privilégier la simplicité.» événement facebook

〰️ «Le Vrai Visage: Figuration photorealiste contemporaine», exposition collective à la galerie Duran Mashaal. Jusqu’au 14 septembre.

Courtoisie Duran Mashaal.

«Le Vrai Visage explore le portrait dans l’hyperréalité et le réalisme photoréaliste. Utilisant l’idée de portrait et d’autoportrait comme commentaire de perspectives sociales ou politiques, il s’agit d’une exploration littérale de “la vraie nature des choses”.» plus d’infos

〰️ «Two Ways to Disappear Without Losing the Physical Form», Javier González Pesce à la Fonderie Darling. Du 19 septembre au 8 décembre.

Javie GP. Crédit: Andres Baus Lowres.

«L’artiste chilien Javier González Pesce articule deux corpus de travail récents autour des notions de disparition et d’invisibilité. D’une part, une nouvelle version de l’installation The Island of the Un-adapted (2018/2019) recrée près du plancher des toitures en panneaux ondulés où l’artiste compose des microcosmes à partir d’objets perdus, souvent volés, abandonnés, “trouvés” enfin sur les toits de Santiago et assemblés en archipels improbables. D’autre part, le projet Untitled (Human Face) (2017/2019) se déploie en sculptures, vidéo et photomontage, afin d’invoquer trois manières de faire exister les éléments d’un visage sur une surface sans cesse changeante: la mer.» plus d’infos

〰️ «Resisting Paradise», Deborah Anzinger, Leasho Johnson, Joiri Minaya à la Fonderie Darling. Du 19 septembre au 8 décembre.

Crédit: Joiri Minaya

«L’exposition Resisting Paradise [Résister au Paradis] réunit le travail d’artistes jamaïcains et dominicains qui explorent les croisements entre le tourisme, la sexualité, le genre, les enjeux environnementaux, la musique et Internet. Les œuvres sélectionnées et commandées pour cette exposition découlent d’un réexamen de la notion préconçue de “paradis”, ainsi que des nouvelles formes de colonisation engendrées par le tourisme. À travers la peinture, la photographie, la sculpture, la vidéo, le design graphique et l’installation, ces artistes convoquent des histoires d’invasion, d’esclavage et d’exploitation économique des ressources naturelles ; ce faisant, ils et elles montrent comment ces dispositifs de pouvoir conduisent à une réification de leur propre corps dans l’imaginaire occidental des destinations touristiques paradisiaques.» plus d’infos

〰️ «Dust Against Dust» de Karen Kraven & «Solar Anus» de Violet Dennsion, Tiril Hasselknippe, Melike Kara et Maia Ruth Lee à la galerie PARISIAN LAUNDRY. Du 14 septembre au 19 octobre.

Melike Kara, Family Dinner (detail), 2019.

Vernissage des expositions le 13 septembre prochain.

〰️ «It’s always better to wear a mask», Summer Emerald, Gabor Bata, Tatianna Diamantopoulou, Masheyla Anderson, Annie Lafrance, Leah Watts et Trevor Bourke à la  Galerie VAV. Jusqu’au 14 septembre.

«7 artistes explorent leurs histoires personnelles et l’influence des larges cultures sociales et économiques. Les thèmes de la masculinité, du capitalisme, de la culture Internet et des relations humaines sont explorés à travers une approche désinvolte et enjouée.» événement facebook

〰️ «The Key to the Fields», Margot Klingender à Projet Pangee. Du 5 septembre au 19 octobre.

Crédit: Margot Klingender.

«Chacune des œuvres de Margot Klingender prend racine dans une des images que l’artiste collectionne et qu’elle a amassées au fil des ans ; certaines lui sont apparues par hasard, tandis que d’autres ont fait l’objet d’une recherche méticuleuse. Sous son regard aimant et son observation attentive, ces images sont dessinées maintes et maintes fois et subissent une lente transformation. D’images mouvantes, elles deviennent entités intermédiaires : des objets qui ont leur propre autonomie.» événement facebook

〰️ «Archetypes», David K. Ross à la galerie Patrick Mikhail Montréal. Jusqu’au 19 octobre.

Crédit: David K. Ross.

«Pour sa première exposition solo à la galerie, David K. Ross présente des images de maquettes architecturales à grande échelle. Fruit de quatre années de recherches et d’un accès exclusif aux chantiers de construction du monde entier, les photographies de Ross nous emmènent dans les coulisses et sur les palissades pour rencontrer des fragments rarement vus du monde de l’architecture. Capturés à l’aide de photographies au flash sur des chantiers verrouillés pour la soirée, l’échelle et l’emplacement de ces structures demeurent ambiguës.» plus d’infos

〰️ «Contre-récits et autres constructions fallacieuses», Jonathas de Andrade à la Galerie Leonard & Bina Ellen Art Gallery dans le cadre de Momenta Biennale de l’image. Jusqu’au 12 octobre.

«L’artiste brésilien Jonathas de Andrade s’intéresse aux enjeux culturels et identitaires en explorant, à travers une pratique fondée sur la recherche et la documentation, la mémoire collective et les récits historiques. Au moyen d’œuvres photographiques, vidéographiques ou installatives, il investit les points aveugles et les omissions des récits dominants véhiculés par des réalités sociétales, politiques et idéologiques du monde contemporain.» événement facebook

〰️ «Libertad», Karen Paulina Biswell, Laura Huertas Millán et Ana Mendieta à la galerie Dazibao, images, expositions, éditions dans le cadre de Momenta Biennale de l’image. Du 6 septembre au 19 octobre.

«Libertad rassemble des œuvres de Karen Paulina Biswell, Laura Huertas Millán et Ana Mendieta pour examiner de manière critique la chosification du corps des femmes en questionnant la notion même de liberté. L’exposition met en lumière des stratégies où les femmes se saisissent du pouvoir pour devenir sujets plutôt qu’objets de la représentation.» événement facebook

〰️ «États seconds», Jessica Sarrazin à la Galerie Youn. Du 12 septembre au 17 novembre.

Crédit: Jessica Sarrazin.

«Jessica Sarrazin est une artiste interdisciplinaire. Pour cette exposition, États seconds, elle a photographié des vues extérieures, comme des paysages entrevus de la fenêtre d’un train ou des images du ciel la nuit. Elle utilise des photos légèrement imparfaites ou floues, qu’elle modifie en cousant à la main. Ces retouches semblent tour à tour imposer un semblant d’ordre, suggérer un mouvement ou ajouter une qualité éthérée à la photographie. Ses images sont cinématiques par leur cadrage, et offrent un sentiment dramatique à la fois calme et intense.» événement facebook

〰️ «Pavillons de la jeunesse», Fanny Latreille au Centre Skol. Du 5 septembre au 19 octobre.

«L’exposition Pavillons de la jeunesse s’articule autour des liens entre l’expérience milléniale et celle de la jeunesse révolutionnaire des années 70. L’installation se décline autour d’une vidéo construite à partir d’entrevues sur l’expérience de vie communale des membres de collectifs appartenant aux deux époques.» événement facebook

〰️ «Landscapes in Peril», Adam Gunn et Holly King à la galerie Art Mûr. Du 7 septembre au 26 octobre.

«Qu’il s’agisse de lacs cristallins, de forêts luxuriantes ou de collines apparemment sans fin, les environnements qui englobent les merveilles de la nature évoquent souvent la beauté, la crainte et la grandeur. Mais, bien que leur ampleur puisse indiquer une force, certains paysages naturels ont été victimes du processus périlleux du changement climatique. À travers les œuvres présentées dans Landscapes in Peril, les artistes Holly King et Adam Gunn soulignent la fragilité sous-jacente de la nature et la nécessité qui en découle de préserver et de protéger les lieux que nous appelons notre chez-nous.» événement facebook

〰️ Matthew Belval à la galerie Marc Gosselin. Du 11 au 15 septembre 2019.

Crédit: Bellefeuille photographie.

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〰️ «La Facciata», Jonas St. Michael à la galerie Diagonale. Du 6 septembre au 11 novembre.

«L’exposition “La Facciata” présentée à Diagonale propose une déambulation installative au coeur de la Villa milanaise Necchi Campiglio. Construite dans les années 1930 pour les sœurs Necchi – riches héritières des usines de machines à coudres Necchi -, cette luxueuse demeure moderniste se trouve aujourd’hui transformée en “Maison-Musée”. Par le biais de médiums pluriels, Jonas St. Michael y cristallise ses familiers en une rencontre poreuse entre le récit personnel – porté par les artefacts des anciens propriétaires tels les fauteuils en velours, les tapisseries ornementées, les lourds rideaux et les objets d’art – et la requalification patrimoniale de l’édifice.» événement facebook

〰️ «La compétition des bonnes nouvelles» de Isabelle Guimond & «Être convaincant» de Mathieu Lefèvre à la Galerie Simon Blais. Du 11 septembre au 12 octobre.

Isabelle Guimond, Tableau de fouilles IV, 2019, acrylique sur bois, 30,5 x 30,5 cm. Crédit: Guy L’Heureux.

«La Galerie Simon Blais présente la toute première exposition individuelle d’Isabelle Guimond à titre d’artiste de la galerie. Avec La compétition des bonnes nouvelles, l’artiste s’est intéressée à la notion de ruine en tant que motif, mais aussi sur le plan du matériau et celui de la méthode. Si les ruines ont traversé les époques, participant à la formation d’un imaginaire allégorique riche, leurs modalités mouvantes dépendent de notre conception du temps, de l’histoire, tout autant que de notre identité et de notre volonté de créer et sauvegarder le patrimoine.

L’exposition Être convaincant met à l’honneur la peinture de Mathieu Lefèvre, décédé prématurément en 2011. Aujourd’hui, la Galerie Simon Blais, avec le concours des parents de l’artiste, Erika et Alain Lefèvre, prend le relais afin de porter son œuvre auprès du grand public, des collectionneurs et des établissements muséaux. Artiste ayant une approche éclatée de sa discipline, Lefèvre en contestait les frontières.» événement facebook

〰️ «Les amas», Annie Baillargeon à la Galerie D’Este. Du 5 au 29 septembre.

Crédit: Annie Baillargeon.

«Le projet proposé s’intitule Les Amas et allie performance et photographie. Il consiste en une série d’images issues de séances photo pendant lesquelles j’effectue diverses actions au cœur de décors préfabriqués. Les gestes performatifs se retrouvent alors soumis aux objets occupant ces espaces (costumes, objets festifs, iPhone, outils de cuisine, accessoires de maquillages, etc.). Ces œuvres nous placent devant la surenchère matérielle et l’agglutination des différents rôles à tenir en tant que femme (femme-fille, femme-mère, femme-objet, femme-humaine).» événement facebook

〰️ «Entre mer et terre», Raphaëlle de Groot à la galerie Occurrence – Espace d’art et d’essai contemporains dans le cadre de Momenta Biennale de l’image. Du 6 septembre au 19 octobre.

Courtoisie.

«Raphaëlle de Groot élabore une pratique autour des notions de mobilité et de rencontre, où le geste, la présence et l’expérience deviennent les marqueurs d’un engagement social et politique. Avec les installations “La peau ne meurt jamais” et Garde-penser, complétées par le film Subsistances, l’artiste s’intéresse aux manières dont le territoire est vécu, pensé et raconté.»

〰️ «La géopoétique des choses» de Miguel Angel Ríos & «Radial Grammar» de Batia Suter à la galerie OPTICA.  Du 7 septembre 2019 au 19 octobre.

Batia Suter, «Radial Grammar» lors d’une exposition en 2018 à Le Bal (France). Courtoisie le-bal.fr

«Batia Suter collecte des images provenant de sources variées, qu’elle recontextualise sous la forme de photo-animations, de séquences et de collages dans des installations in situ. Avec l’installation Radial Grammar, l’artiste combine des images imprimées et projetées où sont représentés différents objets, dans certains cas nettement identifiables et dans d’autres, considérablement ambigus.

Miguel Angel Ríos travaille sur la figure symbolique de l’Amérique latine. En recherche des possibilités métaphoriques que recèlent les objets, il s’attache à représenter à travers ceux-ci des dynamiques de territorialisme et de déplacement. Avec les vidéos The Ghost of Modernity (Lixiviados) et Piedras Blancas, Ríos présente deux œuvres où il explore la faculté de transmission de l’objet.» plus d’infos

〰️ «La vie des choses», exposition collective à la Galerie de l’UQAM dans le cadre de Momenta Biennale de l’image. Du 5 septembre au 13 octobre.

Crédit: Victoria Sin.

«Générant une conversation alimentée par les œuvres de vingt-deux artistes, l’exposition thématique conjugue quatre volets: à la Galerie de l’UQAM sont explorés les volets “Objets culturels et culture matérielle” et “Êtres chosifiés ou objets humanisés”; à VOX sont explorés les volets “L’absurde comme contre-récit de l’objet” et “Nature morte à l’ère de la crise environnementale”. plus d’infos

〰️ «La vie des choses», exposition collective à la galerie VOX, centre de l’image contemporaine dans le cadre de Momenta Biennale de l’image. Du 5 septembre au 13 octobre.

Crédit: Taus Makhacheva.

«MOMENTA 2019 propose une percée dans la vie des choses, faisant dialoguer leurs dimensions consuméristes et symboliques. Les œuvres exposées témoignent de la pluralité des manières dont les objets sont consommés ou vécus, et ce qu’ils nous disent sur nos façons de vivre et de penser. Les objets sont parfois porteurs des fragments du vivant et, dans d’autres contextes, ils recèlent une vie leur étant propre.» plus d’infos

〰️ «Making a Religion Out of One’s Loneliness», Hannah Doerksen au Centre d’art et de diffusion CLARK dans le cadre de Momenta Biennale de l’image. Du 6 septembre au 12 octobre.

Hannah Doersken, Making a Religion Out of One’s Loneliness, 2019, collages, found objects, mirrors, variable dimensions. Photo Crédit: Katy Whitt © Hannah Doerksen

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