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DOMA: Les fondations de l’amour

DOMA: Les fondations de l’amour

Programme B

Dans la langue maternelle de Véra Kvarčáková, originaire de la République tchèque, Doma signifie «un peu plus que» maison. «C’est l’endroit où on habite, le lieu où on se sent bien.» Véra a rejoint Les Grands Ballets Canadiens en 2014 après être passée par plusieurs compagnies de danse européennes. Quant à Jérémy Galdeano, il est né à Nîmes en France et a rejoint la compagnie en 2001. Les deux danseurs connaissent donc ce sentiment d’avoir quitté derrière eux une maison pour en retrouver une autre ici.

Jérémy et Véra ont voulu investir la thématique de l’amour en s’attardant sur ce lieu qui porte de multiples symboles. «C’est la sensation d’être chez soi, d’être en sécurité, déclare Véra Kvarčáková. C’est là où on partage le bonheur et les émotions.»

Une maison vide n’est le réceptacle d’aucun souvenir et l’endroit en lui-même ne compte pas. «Il faut y être avec les bonnes personnes, surtout ceux qu’on aime, les personnes avec qui nous sommes liés», ajoute Jérémy Galdeano. Doma est un duo: on peut y voir un couple amoureux ou un couple fraternel, car différents liens déterminent ce que sera pour nous Doma.

De danseurs à chorégraphes

Les Grands Ballets Canadiens offrent chaque année à ses danseurs la possibilité d’explorer l’avenue de la chorégraphie dans le cadre des ateliers chorégraphiques À suivre. Les processus de manipulation d’une œuvre ne sont pas les mêmes et pour Véra Kvarčáková, il faut être attentif à plus de détails lorsque nous créons. «Ce n’est pas seulement l’interprétation, il faut avoir une vision complète, que ce soit la musique, les mouvements ou les images», précise-t-elle.

Cette première collaboration comme chorégraphes s’est déroulée dans une sorte de symbiose selon Jérémy Galdeano. «C’était naturel et organique, raconte-t-il. En tant que chorégraphes, on se complète parce qu’on aime les mêmes choses, qu’on a les mêmes idées, la même esthétique, la même physicalité.» 

Rejoindre le plus grand nombre

Avec son propos universel, Doma veut que le spectateur puisse se reconnaitre, apposer ses propres expériences. Sur scène, il y a une intention de créer un espace familier. «On travaille sur scène dans un espace créé avec les éclairages, qui n’est pas défini par les frontières, où on peut se sentir chez soi», explique Véra Kvarčáková.

Alors comment peut-on décrire Doma en un (deux!) mot(s)? «Chaleur» et «tendresse», souhaite Jérémy Galdeaono. À laquelle s’ajouterait «l’authenticité», poursuit Véra Kvarčáková. Des sentiments qui sont intrinsèques aux relations humaines.

✨ «DOMA» – Parlami d’Amore 

Les Grands Ballets Canadiens du 16 au 25 mai 2019 au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts.

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