Le lancement de la 4e édition de la Biennale d’art contemporain autochtone a eu lieu cette fin de semaine lors de quatre vernissages distincts à Montréal et à Sherbrooke. Baron Mag est allé faire un tour à la galerie Art Mûr, hôte d’une partie de la Biennale jusqu’au 16 juin.
Cette vitrine d’art autochtone réunit le travail de 45 artistes qui brossent le portrait de femmes autochtones contemporaines, dans un geste de résistance.
Cette édition a lieu en marge de l’enquête fédérale sur les femmes et les filles autochtones assassinées et disparues.
L’exposition thématique «níchiwamiskwém | nimidet | my sister | ma sœur» explore les liens solidaires qui unissent les femmes autochtones. Elle est répartie entre quatre lieux: Galerie d’art Stewart Hall de Pointe-Claire, Art Mûr, La Guilde et le Musée des beaux-arts de Sherbrooke.
À Art Mûr, il est possible d’admirer des œuvres allant de la sculpture, la photographie, l’artisanat, le textile aux créations vidéos, où l’on explore de manière unique le thème de la sororité, du lien et de la communauté.
Pour conclure ce vernissage, trois des membres du collectif ODAYA ont offert une prestation mêlant chants traditionnels et tambours. Le collectif autochtone est formé de quatre femmes d’origines mixtes: Émilie Monnet (Anishnabe, Française), Dayna Danger (Métis, Ojibway, Polonaise), Nahka Bertrand (Déné, Québécoise) et Anik Sioui (Wendat, Anishnabe, et Franco-Canadienne).
En amont de l’exposition, la programmation offre également diverses performances, des tables rondes et des projections. Pour la programmation complète: BACA.
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Biennale d’art contemporain autochtone (BACA)
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