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Mathieu Roy, copropriétaire, maitre-brasseur et directeur du développement des affaires à l’Hopera

Mathieu Roy, copropriétaire, maitre-brasseur et directeur du développement des affaires à l’Hopera

 En collaboration avec le Festibière de Gatineau

Qui êtes-vous et quel est votre parcours? 

Mathieu Roy, copropriétaire, maitre-brasseur et directeur du développement des affaires à l’Hopera. J’erre dans le milieu de la bière depuis plus de 30 ans. J’ai commencé à brasser de la bière avec mes parents quand j’avais huit ou neuf ans et, au secondaire, j’ai appris à me faire des amis en concoctant des bières savoureuses embouteillées dans des deux litres de Pepsi vides. La fête était toujours au rendez-vous et je n’ai jamais cessé de progresser dans le métier depuis. J’ai voyagé dans l’Ouest canadien quatre ans et mon auto était une brasserie ambulante. Je parcourais les montagnes dans cette auto dans laquelle fermentait en même temps le breuvage de mes futurs amis. J’ai ensuite occupé, à mon retour au Québec, le poste de brasseur à la Voie Maltée de Jonquière. Après quelques années, j’avais le gout de laisser aller mon imagination et de créer mes propres nectars. L’hopera était né. Je suis, depuis, enseignant, à l’attestation d’études collégiales en microbrasserie au Cégep de Jonquière et toujours à la recherche de nouveaux défis. 

Votre emploi actuel: 

Maitre-brasseur, responsable du développement des affaires et du marketing à l’Hopera.

Dans quelle ville: 

Jonquière.

HopEra?

Hopera (l’ère du houblon). Premièrement, nous avons une gamme de bières classiques qui portent seulement le style de la bière comme noms. Ceci a pour bout d’éduquer la clientèle. Deuxièmement, l’Hopera se veut aussi un immense terrain de jeux qui nous permet de développer des styles de bières propres à nous-mêmes pour explorer de nouvelles avenues. À l’Hopera, rien n’est impossible. L’imagination est notre seule limite.

Un mot pour définir quel type de travailleur vous êtes: 

Éclectique.

Quels outils sont essentiels à vos vies (app, logiciel)? 

Mon iPhone, ma montre Garmin et j’utilise surtout BeerAlchemy pour construire mes recettes.

À quoi ressemble votre espace de bureau? 

Je travaille habituellement au bar avec des papiers partout, je bois deux litres de thé par jour et j’écoute de la musique relaxe. J’ai souvent six, sept échantillons de bières autour de moi et, parfois, un jager s’y faufile.

Qu’écoutez­-vous comme musique en travaillant? 

The National, Ray LaMontagne, Bon Iver et beaucoup de hip pop.

Branding. Pouvez vous nous parler de votre branding avec qui vous avez travaillé et le message? 

Nous n’avons pas d’illustrateur attitré. Nous avons commencé avec un ami graphiste et, ensuite, avons travaillé avec quelques pigistes. Le branding est encore souvent une question d’instinct du moment et un travail collectif.

Avez­-vous une façon d’organiser vos journées pour optimiser votre travail? 

Ouf, aucune journée ne se ressemble. Parfois je vais au jardin, parfois j’ai des meetings toute la journée, parfois des dégustations, parfois de la conception culinaire, beaucoup de rencontres-clients et des déjeuners d’affaires.

Quels trucs donneriez­-vous pour améliorer la productivité? 

Le plus dur, selon moi, est de rester concentré sur une tâche. Donc, selon moi, être dans un environnement où tu es concentré à 100 % t’aidera sans doute à optimiser ton travail.

Vous êtes meilleurs que vos collègues de travail pour: 

Je suis très créatif, je sors des sentiers battus, je suis très persévérant quand je crois à un projet. J’aime beaucoup les gens quand je ne les déteste pas.

Quels sont les défis pour votre Microbrasserie? 

Nous sommes en constante évolution depuis ses débuts. Nous sommes toujours à court de production et, dans les prochaines années, nous agrandirons la brasserie pour pouvoir répondre à la demande.

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné? 

De ne pas arriver en retard parce que sinon tu manques le début.

Quel est votre meilleur truc pour sauver du temps? 

Je fais toujours tout tout de suite et surtout ce que je n’aime pas faire. Je suis proactif et très fonceur.

Quelle est votre routine de fin et de début de journée?

 Je n’ai pas de routine, ni de début ni de fin. 

Mis à part votre ordinateur et votre téléphone, de quel gadget ne pouvez ­vous pas vous passer?

 Mon spinner.

À la fin d’une journée, quelle bière buvez-vous pour vous détendre? 

Je suis un gros fan de double IPA. La fin de la journée veut souvent dire début de soirée et la Burton R est souvent de mise pour décompresser. Avec sa finesse en bouche et ses arômes tropicales, elle sait dire Aloha à mes papilles qui n’en finissent de danser.

De quelle microbrasserie québécoise estimez-vous le plus le travail? 

Boréale, selon moi, est la microbrasserie qui a su grandir le mieux à travers le temps. Elle a su franchir les barrières des néophytes et, dernièrement encore, elle a su conquérir les épicuriens mordus de la bière avec ses nouveaux produits. C’est, selon moi, un exploit remarquable.

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