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Les poèmes visuels de Jean Matte

Les poèmes visuels de Jean Matte

Programme B

«J’ai toujours eu une sensibilité à l’univers ambiant. J’ai trouvé une façon de communiquer cette sensibilité», raconte M. Matte, qui est proche de la nature et qui s’en inspire pour créer. Jean Matte fait de la photo depuis l’âge de 15 ans, mais c’est à la retraite, après une carrière en enseignement de la géographie, qu’il a trouvé sa technique favorite. Il aime faire des plans très rapprochés: «C’est presque de la macro, mais ce n’est pas de la vraie macro. J’utilise un objectif avec un rapport de un sur deux.»

C’est le hasard qui a permis à Balbize (c’est son nom d’artiste) de découvrir son style: «Un bon soir, ma chère Charlotte, mon amoureuse, m’a montré un phénomène de givre dans une vitre. C’est là que ça a commencé. J’ai pris des photos du givre, ça m’a mené à photographier des glaces, à photographier des éléments de la nature, comme des feuilles, et toutes sortes de choses.» Jean Matte vit en pleine forêt, près des montagnes, à Saint-Jean-de-Matha. Il fait tous les jours de la photo et consacre ses vendredis soirs à la création, en compagnie de son ami Michel. Lorsqu’il crée, il se laisse guider par le territoire et son instinct, il est complètement dans le moment présent.

Quels artistes inspirent Jean Matte? Rimbaud est son poète préféré. En musique, il aime Beethoven, Bach et Mozart.

L’exposition Les mondes perdus de Balbize propose 22 oeuvres photographiques colorées sur acrylique et aluminium. Le titre de l’exposition évoque l’aspect fugace d’observations de la nature: «Toutes ces images n’existent plus dans la réalité. Ce sont toutes des choses éphémères, vulnérables», explique l’artiste.

Balbize a besoin de créer, de façon quotidienne: «C’est essentiel pour pouvoir survivre!» L’artiste écrit de la poésie, en parallèle de ses projets photographiques. L’exposition présente d’ailleurs une vidéo-diaporama de ses photographies, avec musique et narration de textes.

Les photographies de Balbize ne s’expliquent pas; elles se ressentent: «C’est comme un poème. C’est difficile à décrire. Chacun y trouve matière à naviguer!»

À découvrir jusqu’au 28 mai à la Maison Bélisle de Terrebonne

Pour connaître davantage de travail photographique de Jean Matte

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