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« Généralement, après 3-4 bières, tout le monde est heureux de toute façon », Mardi Noir

« Généralement, après 3-4 bières, tout le monde est heureux de toute façon », Mardi Noir

Sorti le 17 mars dernier, le second album de Mardi Noir, L’œil de la tempête, propose 11 pièces qui nous font retrouver les sonorités rock du band, ainsi que ses paroles teintées de rébellion, voire même parfois de désillusion. Ce nouvel album a en fait été le fruit de plus de deux ans de travail et de plusieurs collaborations. L’esprit à la fois festif et revendicateur de leur univers post-punk francophone nous fait bouger et immédiatement oublier les années d’absence du groupe… Bref, une attente qui en valait largement la peine, puisque leur retour semble réussi.

Porté par Max Villeneuve, Nicolas Bednarz, Olivier St-Pierre, François Bouchard et Jean-Benoit Rodrigue, Mardi Noir se produira à cette occasion sur scène afin de présenter ses nouveaux morceaux au public. Ça se passe à Montréal au Matahari Loft le 23 mars, et à Québec le 24 mars au Scanner.

Étant donné qu’à Baron, on ne fait pas les choses comme les autres, nous avons demandé à Max Villeneuve et Nicolas Bednarz de se prêter au jeu de notre questionnaire bouffe un peu loufoque. Et à la surprise générale, à Mardi Noir, ils aiment la bière… et Beck !

Quelle est ta relation avec la nourriture ?

Max : Je dirais que je me nourris pour vivre. Je ne suis pas un fin gourmet, même si j’apprécie bien sûr un bon souper avec un verre de vin. Lorsque je cuisine, si ça prend plus de 20 minutes, je pogne la flemme ;).

Nico : Je m’efforce de bien manger, mais sans être un afficionado gastronome exubérant. Pas vraiment de temps pour un hobby culinaire, j’ai généralement d’autres trucs à faire. Pas mon genre donc de préparer de savoureux petits plats pendant 3 heures en jasant avec des amis autour d’un verre de vin.

Qu’est-ce que tu écoutes comme musique lorsque tu cuisines ?

Max : D’habitude, j’écoute du Beck en soupant et ma blonde me dit : « Tu mets encore ça ? » ;).

Nico : Un peu de rock’n’roll à la New Bomb Turks. Vite fait, bien fait. Du stoner comme Sleep ou Windhand si je suis plus ambitieux et que je prends mon temps. Achale-moi pas avec tes compil’ cool de musique funk éthiopienne, de fuzz taiwanais ou de musique de publicités allemandes sixties, c’est pas le moment pour ça, le monde qui combine trop d’activités dans le vent en même temps, c’est épuisant.

Quelle est la première recette que tu as appris à faire ?

Max : J’ai déjà fait une tourtière du Lac-st-Jean quand j’étais en voyage dans l’Ouest canadien. Moi je la trouvais bonne, mais les anglos avec qui j’étais, trouvaient ça dégueulasse, haha !

Nico : Rôti et haricots aux tomates. C’est la recette que ma mère faisait quand on avait des invités quand j’étais jeune, on n’était pas super gastronomie à la maison.

Quels sont les aliments dont tu ne pourrais jamais te passer ?

Max : Du poulet, j’en mets partout. Et les sushis du Sushi Dépanneur, parce que c’est les meilleurs au monde.

Nico : La fondue au fromage de ma blonde (pas la cochonnerie qu’on nous vend à l’épicerie, la vraie patente gruyère, vacherin, vin blanc, kirsch, etc.). Elle vient d’une famille suisse, la fondue, c’est sérieux! ;).

Qu’aimes-tu le plus cuisiner pour ta petite famille et tes amis ?

Max : Si je veux faire plaisir à mes amis, j’achète des steaks vieillis et des fromages fins en apéro. Je vais faire ça sur le BBQ avec des patates, pis tout le monde va passer une belle soirée bien arrosée !

Nico : J’adore faire des crêpes pour la famille le dimanche matin (pas les grosses épaisses, les crêpes fines avec le blanc d’œufs en neige…). Ça nous fait un réveil douillet.

Quel est le pire repas que l’on t’ait servi ?

Max : Tout ce qui sort du Tim Horton, à part le café.

Nico : Je sais pas, généralement je la ferme et je mange quand on fait l’effort de me préparer à manger. Il y a bien une fois où on n’avait pas dormi de la nuit après un concert et où notre sympathique hôte nous a fait à déjeuner. C’est pas que c’était mauvais, mais j’ai été incapable de prendre une seule bouchée.

As-tu des demandes spéciales aux promoteurs de spectacles lorsque tu es en tournée ?

Max : En général, si on m’offre de la bière, je me contente de peu 😉 !

Nico : Définitivement de la bière. Gros Mené m’a introduit au plaisir du cognac, je suis aussi devenu fan. Mais généralement, on ne nous en donne pas…

Je viens manger chez toi ce soir, que vas-tu me servir ?

Max : Je vais te faire des pâtes au poulet sauce rosée, avec du parmesan. Pis si t’es ben smat, je vais même faire du pain à l’ail !

Nico : Je vais tâcher de connaître subtilement tes goûts avant de faire quelque chose. Je suis vraiment pas pire pour les soupes (plus santé) ou les BBQ de qualité (moins santé). Généralement, après 3-4 bières, tout le monde est heureux de toute façon.

Qu’est-ce que tu vas mettre comme musique pour faire l’ambiance?

Max : Du vieux dub, du funk allemand, ou… Beck ;).

Nico : Avec beaucoup de monde, probablement du blues des années 1920-1940 ou du rock’n’roll des années 1950-1960. Plus intime, ce sera de la trame sonore de film rétro.

Si je t’invite à souper, qu’est-ce que je devrais cuisiner pour t’impressionner ?

Max : Call du Sushi Dépanneur, pis je vais te donner 100 points !

Nico : Capote juste pas trop avec ça, l’important c’est pas de m’impressionner mais de passer une belle soirée en bonne compagnie. C’est tellement plus important. (ça pis un peu de boisson évidemment).

Concerts de lancement de l’album « L’oeil de la tempête » : 

– Au Matahari Loft (Montréal) le 23 mars : événement facebook

– Au Scanner (Québec) le 24 mars : événement facebook 

Pour suivre Mardi Noir : facebook | bandcamp | youtube

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