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Isabelle Bérubé du Festival d’été de Québec: gardienne de l’image de marque

Isabelle Bérubé du Festival d’été de Québec: gardienne de l’image de marque

Travaillant aux communications du festival depuis 2004 en tant que coordonnatrice d’abord, puis chef, c’est par la bande qu’Isabelle Bérubé devient « la gardienne de l’image du festival » lors de processus de refonte en 2012. Le but: créer une image de marque forte et cohérente, qui évitera au FEQ de revoir chaque année toutes ses productions graphiques, un processus énergivore et coûteux.

Appuyée dans le processus par l’agence Lebel Communication, devenue depuis Kilovolt, l’équipe du FEQ réalise que sa marque est devenue assez forte pour la traiter comme celle d’une grosse compagnie: « t’as toujours ton logo, tu déclines, mais t’as toujours la même plateforme graphique pour que les gens » puissent la reconnaitre à travers les années.

Après un exercice complet d’image de marque, l’agence leur soumet une proposition sous le thème de l’émotion, incluant le logo actuel sous forme de carré noir, et cinq déclinaisons de textures pour l’accompagner (visuels ci-bas). Une solution idéale, puisque ces textures permettent des variations qui ne sont toujours pas épuisées après 4 ans. Avec un jaune, deux bleus et un vert, le FEQ est doté de contraintes claires pour mieux exprimer sa créativité.

« Je pense que c’est [cette constance graphique] qui fait en sorte que notre marque va prendre de l’ampleur et qu’[elle] se positionne dans le marché, que les gens sont bien capables de reconnaître l’identité du festival: parce qu’on change pas à chaque année, on est toujours dans le même univers graphique. », résume Mme Bérubé.

Pour l’équipe qui a les yeux collés sur son produit à l’année et qui veut à tout prix éviter de se répéter, le recours à un regard neuf aide à sortir de sa zone de confort. C’est pourquoi le FEQ fait appel à chaque année à une designer externe pour lui donner des pistes de solution. L’utilisation de photos en noir et blanc et les textures apposées en transparence ont notamment permis d’assurer le changement dans la continuité. « On s’est rendu compte que nos 5 mêmes logos qu’on utilisait en 2012, si on regarde ce qu’on fait en 2016, c’est le jour et la nuit. Mais en même temps, on est tout le temps dans le même univers. Je pense que pour nous, c’est une bonne façon de faire. », confirme Isabelle Bérubé.

Pour la chef à la publicité et à la promotion, le moteur de la cohérence visuelle doit se trouver au sein même d’une organisation. « Quand on parle d’identité visuelle, ça va jusque dans nos bureaux ici, note-t-elle. Quand on a repeinturé les murs, on s’[est] assur[é] d’avoir les mêmes numéros de couleurs que dans notre logo. » Les présentations à l’interne ont aussi été uniformisées, question d’envoyer un message plus fort à l’externe.

Parce que c’est là où se trouve le réel défi: que toutes les parties d’une organisation, incluant les partenaires, s’intègrent en un tout cohérent. Un défi que relève facilement Bell, commanditaire principal dont le bleu est l’une des quatre couleurs officielles du festival, et qui pose davantage problème lorsque le logo d’une autre entreprise partenaire est rouge, par exemple.

Graphiquement, « on n’est pas encore [au point où] le partenaire se colle à nous comme on aimerait. », admet Isabelle Bérubé. « Je pense que les partenaires ont évolué dans les dernières années et qu’ils sont plus conscients qu’ils gagnent à s’impliquer dans notre visuel pour que ce soit plus joli. » Un travail collaboratif qui se poursuivra donc au fil des éditions pour le FEQ, qui célébrera ses 50 ans d’existence en 2017.

Festival d’été de Québec

du 7 au 17 juillet 2016
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