Le 13 novembre avait lieu à la TOHU la 2e édition du Forum du Développement Économique Saint-Michel. L’événement a permis de rendre publique une étude publiée en septembre dernier :
« L’insertion sociale des jeunes à l’emploi. Le cas de la TOHU à Montréal » qui se montre extrêmement favorable à l’endroit des actions que la TOHU engage auprès des jeunes de sa communauté. Selon les auteurs de l’étude, Wilfredo Angulo Baudin et Marguerite Mendell, le programme d’insertion socioprofessionnelle de la TOHU a un impact positif sur le quartier Saint-Michel, la ville, les jeunes et la société. « La TOHU contribue à renforcer le sentiment d’appartenance, d’identité et d’intégration. Les jeunes qui y travaillent sont mieux outillés pour trouver un emploi stable, pour retourner à l’école et/ou avoir une meilleure estime de soi et de qualité de vie par la suite », affirme Marguerite Mendell, professeure et directrice adjointe de l’École des affaires publiques et communautaires de l’Université Concordia et directrice de l’étude.
De même, les initiatives de réinsertion à l’emploi ont des retombées économiques positives, notamment dans le
cas de la FALLA, une démarche artistique collective de la TOHU qui réunit plus de 200 membres de la communauté
et une dizaine de jeunes du quartier impliqués dans une démarche d’intégration socioprofessionnelle. Pour chaque dollar investi dans le projet de la FALLA en 2013, il y a eu un retour de 1,85 $. « Suivant une méthodologie
reconnue, nous sommes capables de démontrer que l’argent investi par les gouvernements dans ce type de programme est rentable et contribue à la croissance économique et à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens. Si on projette l’impact à long terme, les effets deviennent encore plus significatifs. La transformation de la vie de ces jeunes assure qu’ils ne vont pas retomber dans des situations de précarité », ajoute madame Mendell.
« La TOHU relève le pari d’utiliser la visibilité et la force d’attraction des arts du cirque pour sensibiliser le public, notamment au développement économique basé sur l’inclusion de communautés marginalisées, choisissant d’utiliser la culture comme levier de développement durable », soutient Stéphane Lavoie, directeur général et de la
programmation de la TOHU. Depuis 2004, plus de 450 jeunes du quartier ont travaillé à la TOHU dans des postes du
Service au public, profitant d’un accompagnement personnalisé. Aujourd’hui, 62 % des postes du Service au public
sont occupés par des jeunes de Saint-Michel ou de l’arrondissement, et plus des deux tiers sont occupés par des
personnes issues de l’immigration. Pour consulter l’étude : http://bit.ly/1SIG5Qi
source: communiqué
image: allevents.in