Plusieurs recherches se sont penchées récemment sur le rôle des lieux de sociabilité et de loisir urbains dans l’innovation et le dynamisme entrepreneurial. Un économiste anglais affirme même que ce sont les cafés qui ont fait le succès de la “Silicon Valley” de Londres. Est-ce si simple?
Après la crise de 2008, l’économie britannique a eu un redémarrage exceptionnellement rapide grâce au rebond de l’économie londonienne. Une vigueur surprenante que l’on doit selon l’économiste Douglas McWilliams aux activités liées au numérique.
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Economiste dont les analyses sont respectées (en dépit d’une réputation récemment ternie par une accusation de violence contre une prostituée), ancien conseiller du maire de Londres Boris Johnson et du ministre des finances George Osborne, président d’un think tank économique londonien, le Center for Economic and Business Research (Cerb), McWilliams a baptisé le secteur qu’il étudie du nom de «Flat White economy». Il s’agit d’un écosystème d’entreprises du numérique qui opèrent dans un secteur de l’East London, surnommé le Silicon Roundabout par analogie avec la Silicon Valley et le rond-point Old Street Roundabout situé au coeur du quartier.
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