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MTL – Andrée-Anne DUPUIS-BOURRET | Francis ARGUIN [vernissage]

MTL – Andrée-Anne DUPUIS-BOURRET | Francis ARGUIN [vernissage]

16 mai
CIRCA art actuel
372, rue Ste-Catherine Ouest, suite 444, Montreal, Quebec H3B 1A2
facebook.com/events

Expositions du 16 mai au 11 juillet 2015
Vernissage le samedi 16 mai 2015 à 15 h

Rencontre échange avec Andrée-Anne Dupuis-Bourret animée par Geneviève Goyer-Ouimette
Samedi le 6 juin à 15 h

Andrée-Anne DUPUIS-BOURRET
La fabrication de l’espace
Galerie I

«La fabrication de l’espace» évoque le paysage, un paysage autant réel que fantasmé, thématique récurrente dans l’œuvre d’Andrée-Anne Dupuis-Bourret. En lieu et place des coin-coin rouges et noirs ou des bosquets géométriques disposés au sol, c’est une installation plus aérienne à laquelle le visiteur de la galerie est cette fois confronté. Au plafond, des cerceaux de papier noirs et blancs emboités les uns dans les autres, présentant des motifs lignés et pixélisés, sont suspendus par de minces fils, comme en apesanteur. Cette accumulation de papier évoque des nuages créés par l’assemblage de feuilles de papiers sérigraphiés et torsadés. Au sol, quelques grandes pierres noires, faites de papier froissé, ponctuent le parcours du visiteur. Plus que jamais, celui-ci devient le sujet de l’installation dans l’œuvre. Immersive, l’installation est à parcourir, à éprouver par le corps et les sens; elle appelle la tactilité et remet en cause les perceptions visuelle et spatiale. En se déplaçant dans la galerie, le visiteur prend connaissance des limites que lui imposent les éléments de l’installation dispersés dans l’espace. Il doit être attentif et conscient de ses mouvements, se penchant ou contournant les masses lorsque nécessaire. Cette prolifération de matière – ainsi que les ombres projetées sur les murs de la galerie – participe également à dérouter le visiteur et à construire son expérience subjective de l’œuvre et de son environnement, une réflexion qui anime l’artiste.

Extrait de «Architecturer l’espace», texte d’Isabelle Riendeau

Francis ARGUIN
Essai pratique sur l’usage en général
Galerie II

«Essai pratique sur l’usage en général» est le deuxième projet sculptural, après Place-du-Concierge (2014), dans lequel Francis Arguin travaille principalement avec des objets préfabriqués. Plutôt que de pasticher de façon artisanale des objets manufacturés comme il avait l’habitude de le faire dans ses constructions antérieures, les objets usinés sont ici intégrés, pratiquement sans retouche, à même sa structure. Ce changement d’approche par rapport au faire et d’attitude quant aux choix des matériaux a un double effet pratique et esthétique. D’une part, et aux dires même de l’artiste, cette nouvelle façon de procéder lui permet de sauver un temps considérable en atelier, lui évitant de refaire jusqu’à satiété d’innombrables retouches afin de satisfaire son penchant perfectionniste. D’autre part, cette nouvelle approche confère à ses œuvres une apparence plus industrielle qui s’écarte de l’esthétique du « décor en carton-pâte » qui faisait préalablement sa signature. L’assemblage d’objets usuels, ainsi détournés, n’est aussi pas sans rappeler notre monde contemporain où le préfabriqué et le prémonté sont légion.

Extrait de «Francis Arguin. Essai pratique sur l’usage en général», texte d’Ariane De Blois

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