C’est dur d’être un hipster à Beyrouth. Et pas seulement à cause de l’entretien méticuleux que nécessite une belle barbe. Une journaliste de la radio publique américaine NPR a traîné dans un quartier branché de l’Est de la ville, et les hipsters barbus lui ont tous raconté la même chose: ils en ont assez d’être pris pour des terroristes. Un des jeunes interviewés travaille comme barman, ce qui est en général incompatible avec des convictions islamistes. Le problème,...