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L’histoire de bureau de Michaël Bardier, fondateur de Heavy Trip

L’histoire de bureau de Michaël Bardier, fondateur de Heavy Trip

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Qui es-tu, quel est ton parcours ?
Ma première job a été de vendre des popsicles en bike dans des évènements comme le Grand Prix de Montréal, aux tamtams du Mont-Royal, puis au Parc Lafontaine. J’avais juste 12 ans, c’était pas mal payant tsé, je pouvais finir avec un 40$-50$ dans mes poches par jour. C’était en masse pour me payer un shitload de bonbons, mais avec l’inflation et tout, je pouvais plus me permettre de m’acheter les derniers bonbons en vogue. C’est là que je suis arrivé chez Dare To Care comme agent de spectacles.

J’y ai travaillé durant les six dernières années de ma vie comme producteur/agent de spectacles. J’étais entré dans la boîte à titre de stagiaire, mais la vie est si bien faite que je m’y suis trouvé un poste quelques semaines après le début de mon stage. J’ai donc commencé à titre de producteur, c’est-à-dire que je préparais la logistique des groupes qui étaient en tournée, que je négociais la paperasse, les budgets, etc. Environ un an et demi après, j’ai été promu au poste d’agent de spectacles. Ce travail est toujours assez nébuleux pour plusieurs, mais au final ça reste bien simple. Tu représentes des bands et tes clients sont des programmateurs de festivals, des diffuseurs de salles et des promoteurs de spectacles. Le but, c’est de faire jouer les bands que tu représentes le plus possible, et ce dans les meilleures conditions.

J’ai donc fait ça pendant un bon bail, mais j’avais envie d’essayer l’aventure à mon compte. Au final, être à son compte dans ce milieu, c’est travailler avec les artistes que tu veux (ceux qui ne sont toujours pas représentés bien sûr), faire mon propre horaire (à son compte ça veut pas mal dire 24/24 – 7/7) et avoir le contrôle sur la direction. Heavy Trip, c’est le nom de l’agence de booking et de gérance de production que j’ai démarrée en décembre dernier. Le nom reflète bien le risque que ça implique, mais aussi l’aspect vraiment trippant que ce milieu-là peut offrir. C’est un milieu peu conventionnel, mais vraiment très très stimulant.

Ton emploi actuel :
Je suis gérant pour les groupes Solids et Heat en plus d’être agent de spectacles pour Alaclair Ensemble, Organ Mood, Duchess Says, Sonic Avenues, KenLo Craqnuques, PyPy et We Are Wolves. Je me considère vraiment chanceux d’avoir un si beau roster,  sans oublier que c’est aussi le début de l’entreprise, donc je vais tenter de garder un œil sur ce qui se fait de nouveau et voir si jamais on ne pourrait pas recruter de nouveaux artistes pour agrandir la famille.

Dans quelle ville :
Montréal, mais je dois me déplacer pas mal. Un peu partout au Québec, parfois aux États-Unis et en Europe, pour des évènements importants.

Un mot pour définir quel type de travailleur tu es :
Meilleur ?

Quels outils sont essentiels à ta vie (app, logiciel) ?
Google drive, Google Agenda, Simple Comptable, iTunes, Rdio, Bandcamp, Soundcloud et c’est pas mal ça. Le gars est ben traditionnel.

À quoi ressemble ton espace de bureau ?
Mon bureau est dans le sous-sol de mon appartement. Il manque de lumière un peu, mais, de toute façon, j’ai la face collée sur l’écran toute la journée, alors ça importe peu pour l’instant. (joindre photo)

Qu’écoutes-tu comme musique en travaillant ?
Vraiment beaucoup d’affaires !  Je peux passer du punk au rap, en passant par le krautrock et la musique expérimentale, mais, ces temps-ci, j’ai un gros coup de cœur pour Füxa, Tony Molina, Clams Casino, Stephen Osita, Broncho, Raw Love, Absolutely Free, genre.

As-tu une façon d’organiser tes journées pour optimiser ton travail ?
J’aime me lever bien tôt pour sentir que les choses avancent. Je suis debout vers 7h30 et devant l’écran de 8h00 au coucher du soleil. Des fois, je vais virer au Station W (un café à côté de chez moi), l’après-midi. Ça me permet de prendre un peu de soleil, de voir du monde et de prendre une p’tite marche santé.

Quels trucs donnerais-tu pour améliorer la productivité ?
Je dirais qu’une to-do list qui se respecte est primordiale pour être certain de ne rien oublier. C’est un outil indispensable qui me permet de regrouper toutes mes idées pour différents projets et de ne jamais oublier des dates de tombée importantes. Dans mon cas, c’est important de faire des suivis serrés avec mes clients et ma to-do est ma meilleure amie quand il s’agit de relancer du monde.

Tu es meilleur que tes collègues de travail pour :
Si seulement j’avais des collègues !

Quel est le meilleur conseil qu’on t’ait donné ?
Yolo.

Quel est ton meilleur truc pour sauver du temps ?
Ne jamais arrêter de travailler. C’est la meilleure solution.

Mis à part ton ordinateur et ton téléphone, de quel gadget ne peux-tu pas te passer ?
Je ne suis pas trop techno, mais je dirais sûrement mon scanneur. Je sauve beaucoup de papier avec c’te p’tite machine là!

www.heavy-trip.com

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