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L’histoire de bureau de Chris Bergeron, stratège en contenus de marque

L’histoire de bureau de Chris Bergeron, stratège en contenus de marque

Ton emploi actuel :
Stratège et directeur de création. J’aide les entreprises à devenir les rédactrices en chef de leur marque.

Dans quelle ville :
Montréal

Qui est tu et quel est ton parcours :
J’ai eu au moins deux carrières qui s’entrecroisent. En journalisme, j’ai fait de la pige pour pas mal de grands titres (La Presse, Radio-Canada, The Gazette, Elle Québec, Clin D’Oeil etc..). J’ai aussi passé plus de neuf ans au Voir, dont cinq comme rédac chef national. En publicité, j’ai été un des fondateurs du département contenus et réseaux sociaux de Sid Lee. J’y ai été directeur des contenus, puis directeur de création. Aujourd’hui, je fais de la consultation.

Un mot pour définir quel type de travailleur tu es :
Étonnant

Quels outils sont essentiels à ta vie (app, logiciel) :
Google Drive ! J’ai un gros iMac chez moi. Mais chez les clients, je me ballade avec un petit Chromebook et mon iPad. C’est super pratique. Sinon, j’adore Evernote pour capturer mes notes de brainstorm. Ma vie professionnelle est dans les nuages.

À quoi ressemble ton espace de bureau ?
Mon bureau tient dans mon sac. Mais chez moi, c’est un petit coin de mon micro-condo griffintownien. J’y passe très peu de temps, en fait.

Qu’écoutes-tu comme musique en travaillant ?
En ce moment, du James Blake, du Allen Toussaint (sorte de disco-jazz louisianais des années 1970), Synthetica de Metric, du Mississippi John Hurt, la dernière collabo d’Elvis Costello et des Roots. Et puis du Hans Zimmer, pour avoir le sentiment de mener une vie épique.

As-tu une façon d’organiser tes journées pour optimiser ton travail ?
L’important, quand on est pigiste, c’est de sortir de chez soi, mais de ne pas non plus passer son temps dans les taxis. Donc j’essaye de ne faire qu’une seule rencontre client par jour. Le reste de la journée, c’est pour le travail et la recherche d’idées. Il faut savoir se couper du monde quelques heures par jour pour pouvoir avancer sans trop de distractions.

Quels trucs donnerais-tu pour améliorer la productivité ?
L’idéal serait de ne pas se soucier de sa productivité, mais plutôt de la qualité de son travail. La productivité, c’est pour les vaches à lait. Ou les robots.

Mais s’il faut absolument se comparer à une machine, je dirais qu’on devrait essayer d’être le meilleur blender possible : il faut être capable de faire du bon avec des ingrédients de plus en plus disparates.

Le monde du travail nous demande d’être plus souples, plus ouverts, mieux connectés et adaptables. Un blender n’est jamais surpris de ce qu’il doit mélanger. Il le fait toujours avec le même enthousiasme.

Tu es meilleur que tes collègues de travail pour :
Que ce soit au Voir, chez Sid Lee et même maintenant que je suis à mon compte, j’ai toujours eu la chance de travailler avec des gens qui étaient beaucoup plus talentueux que moi.

Ma force vient peut-être du fait que j’ai absorbé un peu des pouvoirs de tous les gens avec qui j’ai bossé. J’ai appris les métiers de rédac chef, de créatif et de stratège des meilleurs professeurs. Si j’étais un X-Men, je serais Rogue.

Quel est le meilleur conseil qu’on t’ait donné ?
“Don’t fuck it up”, un gentil mot d’encouragement qu’on m’a donné chez Sid Lee. Ça peut paraître angoissant, mais pas pour moi. C’est plus un signe de confiance en ma capacité de réussite.

Quel est ton meilleur truc pour sauver du temps ?
La règle des deux minutes. Si quelque chose prends moins de deux minutes à faire, fais-le tout de suite. Répondre à un e-mail, envoyer une facture, faire l’amour.

Quelle est ta routine de fin et de début de journée ?
Je me réveille avant 6h00 et je fais le tour de LinkedIn. Je lis, partage des articles et me fait de nouveaux amis qui pourraient un jour me donner de l’argent. Ensuite je me bourre de croissants, pour les protéines. Puis, je regarde le Jimmy Fallon de la veille, pour la bonne humeur. Ensuite, je me pomponne et je pars à la conquête du monde.
Le soir, j’aime prendre des verres avec des gens que j’ai rencontrés le matin sur LinkedIn. Sinon, je lis voracement : romans, bd et livres sur mon métier. C’est important de ne pas lire que des livres techniques. Les romans sont bien plus utiles pour les affaires que le dernier Gary Vaynerchuck. Un roman, ça fait travailler l’imagination. Et c’est l’imagination qui nous démarque des vaches à lait (et des blenders)

Mis à part ton ordinateur et ton téléphone, de quel gadget ne peux-tu pas te passer ?
Je crois dur comme fer que mon chignon m’aide à capter les ondes wi-fi, mais ce n’est pas prouvé scientifiquement.

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