Dans la cadre de notre dossier Histoires de bureau, nous nous entretenons avec Vicky Boudreau, cofondatrice de BICOM.
Qui es-tu?
Fille d’un pêcheur-capitaine de bateau et d’une enseignante de français, je suis originaire de Havre-Saint-Pierre, sur la Côte-Nord. À Montréal depuis 14 ans, je consacre beaucoup d’énergie à profiter de la vie. Ce qui m’allume? Les voyages, la gastronomie, la mode, la beauté et l’immobilier. Je suis passionnée par mon travail, surtout par les gens qu’il me permet de rencontrer!
Quel est ton emploi actuel?
Il y a sept ans, ma partner Marie-Noelle Hamelin et moi avons fondé l’agence de relations publiques BICOM Communications, où j’occupe le poste de directrice générale. Notre équipe compte maintenant une vingtaine de membres, et nous desservons l’ensemble du territoire canadien. Je veille principalement au développement des affaires, des rencontres aux propositions d’affaires en passant par les présentations devant les clients potentiels, le tout ponctué d’événements auxquels j’assiste. Mes journées sont bien remplies! En parallèle, je collabore également à un magazine d’affaires en tant que journaliste. C’est un réel plaisir de pouvoir poser toutes les questions que je veux à des gens qui ont bien réussi!
Dans quelle ville vis-tu?
Dans le merveilleux quartier du Mile-End, à Montréal.
Quel est le modèle de ton ordinateur?
C’est la honte selon mon D.A. de mari disciple de Jobs, mais PC Dell au bureau… idem pour le laptop à la maison!
En un mot, quel type de travailleuse es-tu?
Intrépide!
Quels outils sont essentiels à ta vie? (app, logiciel…)
Je suis plus «petits pots» que techno, mais voici mes incontournables:
RunKeeper, TripAdvisor, Fancy, WhatsApp, Apple TV, Twitter et bien sûr Antidote au boulot!
À quoi ressemble ton espace de bureau?
Nous venons tout juste d’emménager dans de nouveaux bureaux quatre fois plus spacieux, dans une ancienne manufacture de vêtements. Mon plus grand bonheur réside dans ma vue sur le Mont-Royal! Le designer Jean de Lessard a repensé l’espace pour en faire un concept de village semi-open space, semi-intime. Les équipes sont dans des cabanes (dont une en gazon et une en préfini). Il y a un faux feu de camp et des chaises Adirondak au centre pour les rencontres informelles. Mon bureau à moi est ponctué de petits trucs girly. Mon associée, avec qui je partage l’espace, aime bien me taquiner en disant que j’ai un bureau d’ado.
Qu’écoutes-tu comme musique en travaillant?
Comme je souffre facilement d’un déficit d’attention, pas de musique pour moi en travaillant, et ce, au grand dam de mes collègues!
As-tu une façon d’organiser tes journées pour optimiser ton travail?
C’est un éternel work in progress! J’essaie d’y aller par ordre de priorité et de ne pas regarder mes courriels constamment, mais je mentirais si je disais que je maîtrise le tout parfaitement! Côté logistique, mode «je prévois mes vêtements en conséquence de mon horaire afin de ne jamais avoir à retourner à la maison entre le bureau et les événements». J’ai toujours une robe, un veston et des talons hauts à portée de la main! Je garde toujours des amandes dans ma voiture, aussi, au cas où je devrais retarder les repas.
Quels trucs donnerais-tu pour améliorer la productivité?
Cibler l’ordre de priorité des tâches et ne pas regarder constamment ses courriels (deux points sur lesquels je travaille très fort).
Tu es meilleure que tes collègues de travail pour…
Dans la même journée, luncher avec des gens d’affaires, faire une présentation devant des clients agriculteurs en après-midi et assister à un lancement de parfums français en soirée, le tout avec plaisir, énergie et un minimum de conversation.
Quel est le meilleur conseil qu’on t’ait donné?
C’est Monique, la maman de Marie-Noelle, qui m’a dit un jour: «Si tu veux que quelque chose soit fait bien et rapidement, confie-le à quelqu’un de généralement très occupé.» Ça résume bien ma pensée voulant que les gens occupés soient facilement en mode «action» et bien organisés.
Quel est ton meilleur truc pour gagner du temps?
Organiser mon horaire en fonction de mes «meilleurs moments». Par exemple, si je dois rédiger des documents, ce sera très tôt le matin ou à la maison en soirée, car c’est à ce moment-là que je suis la plus efficace. Aussi, je garde également la paperasse pour le vendredi après-midi, car je suis alors généralement moins productive.
Quelle est ta routine de fin et de début de journée?
Habituellement, je prends mes courriels au réveil et je traite les urgences. Ensuite, rendez-vous avec mon département de santé mentale: un petit jogging ou un entraînement au gym L’Écurie, tout près de mon bureau. Je suis au bureau de 9h30 -10 h à midi, et j’ai souvent un lunch suivi du retour au bureau. Puis, souvent, j’ai un 5 à 7 ou un événement en soirée. Parfois, je termine le tout par une petite heure de travail à la maison tranquille le soir. Mais je ne travaille pas les week-ends… en général!
Mis à part ton ordinateur et ton téléphone, de quel gadget ne peux-tu pas te passer?
De mon iPad, qui traîne souvent dans la cuisine… sur des sites de cuisine! Et bien sûr, de ma base à Ipad Bose, pour les soirées où je me métamorphose en DJ Boubou avec ma playlist quétaine de jogging!