Quelqu’un m’a lancé le message suivant un jour: «The guy who takes a chance, who walks the line between the known and unknown, who is unafraid of failure, will succeed.» Une phrase de Gordon Park, qui en dit beaucoup par rapport à la façon d’accepter l’échec.
Le magazine Harvard Business Review consacrait son numéro d’avril 2011 à l’échec. Comment comprendre, apprendre et récupérer de ce genre de situation. Un numéro complet sur ce sujet, dans un magazine d’affaires, semble absurde aux premiers abords, mais l’échec est l’un des éléments fondamentaux qu’un entrepreneur doit savoir gérer. Parce que toute personne en affaires (de même que généralement dans la vie), doit faire face à des échecs pour ne pas avoir à les subir de nouveau.
C’est évidemment difficile pour le moral de se rendre compte que nous avons eu tord et que nous avons entrepris les mauvaises actions, mais on acquiert ici une connaissance de plus. L’échec devient donc l’apprentissage et la connaissance. La majorité des entrepreneurs s’exprimant dans le Baron #3 sont unanimes sur le fait qu’on apprend plus sur le métier en le pratiquant, qu’en étudiant à l’école. C’est aussi mon cas.
C’est en 1997 que j’ai vraiment commencé à produire des spectacles, publié mon premier magazine, entrepris des projets et vécu ma vie d’adolescent… Je ne considère pas avoir subi d’échecs majeurs dans mon parcours, mais j’ai certainement fait beaucoup d’« erreurs » tout au long de ce trajet. La distinction entre les deux concepts peut paraître subtile, mais elle ne l’est pas dans ma façon de percevoir les choses.
Je ne considère pas avoir terminé de faire des erreurs. Celui qui se dit à l’épreuve de l’échec, est le plus propice à tomber de haut et à avoir du mal à se relever par la suite. Sinon, il est simplement un bon menteur et dissimule bien ses craintes. De toute façon, s’il jongle mal et échappe une balle, il en viendra à vivre justement son premier échec.
Bref, le discours tourne en rond, mais l’échec fait partie de l’apprentissage. Il peut être énorme ou minime, mais il consiste à développer sa façon de faire.
Bon échec à tous!