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Le retour des salons de barbier

Le retour des salons de barbier

L’importance d’être en communauté et la socialisation ne sont pas de nouveaux concepts. Ceci n’est pas une tendance trendy du département de marketing d’une agence ou de Facebook, causée par le réseautage social. Le besoin de trouver un espace pour discuter, partager et créer des liens avec des personnes ayant des intérêts communs ou parfois socialement alignés (race, pays, statut social, politique ou autre) est ancré dans notre ADN d’animal social. Un des lieux communaux par excellence est le salon de barbier, et ce, depuis l’Égypte antique. C’est un endroit privilégié pour les hommes, afin de se réunir pour discuter de leurs passions : sports, politique, femmes et affaires.  

Avec la vague d’immigration en Amérique du Nord, le barbier est demeuré un point central pour avoir des nouvelles du pays et garder contact avec sa communauté. Ce sanctuaire lieu privilégié a vu sa clientèle le bouder progressivement, avec l’arrivée des rasoirs en 1091, puis du rasoir jetable en 1974 par Gillette, de même que l’exil des populations urbaines vers les banlieues. De plus, l’ouverture de salons de coiffure unisexes, cumulé au fait qu’être barbier constitue un emploi physiquement très exigeant pour les mains et la posture, font que le métier est vu dorénavant comme un emploi du passé, un peu comme les cireurs de souliers. 

Malgré tout, de jeunes entrepreneurs issus des communautés culturelles ont continué la tradition afin de perpétuer ce lien, en ouvrant des salons de quartier. Ouverts souvent jusqu’à minuit les fins de semaine, ces commerces offrent entre autres de faire un touch-up entre amis avant de sortir dans les clubs. Ce sont des lieux où l’on mange des pâtisseries en buvant un café, tout en écoutant le dernier tube à la radio. Avant tout, ces barbiers offrent un service de qualité et inspirent la jeunesse.  De plus, le retour des barbiers dans les quartiers branchés des grandes villes du monde est un phénomène grandissant. Mais, ce que constate Baron dans ce dossier, c’est que les barbershops, qu’ils soient tendance avec leur brandy et leurs rasoirs Iwaski ou Spartacus, ou culturels et traditionnels, sont là pour rester.

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