L’amour de New York est célébré dans chaque album de The Slackers avec une poésie musicale qui donne vie à cette ville légendaire où le multiculturalisme sonore se mélange dans les sourires, les danses et les accents multicolores habitant cette jungle urbaine. Victor « Vic » Ruggiero, chanteur, claviériste et parolier, prend 5 minutes de son temps pour nous parler de leur dernier album The Great Rockstaedy Swindle, de politique et de design.
Comment ça va?
Ça va, merci! Beaucoup de musique dans ma vie. Notre dernier album a été très bien accueilli, avec comme conséquence beaucoup d’invitations à des spectacles partout dans le monde.
Votre dernier album est très mature dans sa direction musicale. Très dense et sombre, un soul flirtant avec le beatnik et des tempos rocksteady expérimentaux qui ont dû faire grincer les dents des fast-food ska. Pouvez-vous nous en parler?
[Rires] Il faut toujours aller de l’avant et trouver de nouvelles dimensions à la musique que nous faisons. Quand tu aimes vraiment la musique, que tu sois musicien ou admirateur, tu veux aller découvrir ce qui se fait partout dans le monde. Certains admirateurs ont grincé des dents [rires] mais nous avons beaucoup de vieux et de nouveaux admirateurs qui ont aimé cette maturité.
D’où vient cette couverture psychédélique?
[Rires] Chaque couverture, 12 déjà, est un choix du groupe. On parle, on mange et on prend notes de nos idées, puis voilà! Couverture psychédélique.
Quelle est votre perception de la politique à NY?
NY, c’est NY! Avec ses bons et ses mauvais côtés, comme beaucoup de villes. Un des gros problèmes est celui d’une idée préconçue de NY, dans l’esprit du film Wall Street, pour simplement faire de l’argent rapidement en tuant l’esprit de cette ville. Personnellement, je reste au New Jersey où il y a encore un esprit de col-bleu. Une chose qui me fait « capoter » est la politique de taxation à l’ancienne des élus de NY. Il y a eu l’augmentation de 1 $ sur la taxe et les prix des parcomètres qui n’arrêtent pas d’augmenter. Ils engagent 1000 policiers de plus pour faire respecter et réprimer les non-payeurs, plus des frais d’avocats, de prisons coûteuses pour les « criminels » et tout ceci fait donc augmenter la facture aux contribuables. En plus, les New-yorkais deviennent frustrés du cercle vicieux de la ville.