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Sur la route de Carthagène

Sur la route de Carthagène

2011 vient tout juste de se montrer les dents, qu’on m’invite de façon généreuse dans le sud, plus précisément sur l’île de Baru, à Carthagène en Colombie. On ne se donne pas le privilège d’hésiter une seule seconde lorsqu’une telle proposition fait surface!

Pour ceux qui ne le savent pas, outre que de gérer le magazine Baron, je réalise aussi des vidéos sur le site clindoeil,ca. Les vidéos sont des compléments d’articles retrouvés dans les pages du magazine Clin D’oeil. C’est donc pour cette raison que j’ai dû me rendre à l’aéroport vers 3h00 am, lundi le 3 janvier dernier pour la session de photos de maillots de bain pour les numéros d’été 2011. Et du même coup, pourquoi pas faire un reportage sur l’expérience générale de tout ça!

Nous sommes donc dans les airs, soutenus par un avion d’Air Transat et nourris par un mauvais déjeuner d’omelette aux épinards ou salsa. Après avoir essayés de dormir quelques heures, nous arrivons à Carthagène. Le commandant nous informe qu’il fait 31 degrés. C’est à peine croyable.

Un bus vient nous chercher pour nous amener directement à l’hôtel Royal Decameron, le gros hôtel de luxe du coin, sur l’île de Baru. On nous prévient que le voyage durera environ 2h et sera tortueux. En traversant la ville de Carthagène, le guide nous raconte avec sont accent approximatif l’histoire de la ville. On peut y découvrir un long mur de briques, garni de vieux canons à quelques endroits. Carthagène, longeant le bord de la mer des Caraïbes, possède un rempart de 12 km. Consultez la fiche sur Wikipedia; vous y trouverez plein de petits détails bien intéressants à savoir. http://fr.wikipedia.org/wiki/Carthag%C3%A8ne_des_Indes

On y découvre aussi un quartier délabré et pauvre, où on nous vante son nightlife, qui est dur à imaginer. Sur la route, c’est chacun pour soi; notre chauffeur klaxonne à gauche et à droite avant de dépasser des voitures ou motocyclettes qui semblent tous aussi pressés. C’est impressionnant de voir autant de maisons qui semblent abandonnées et de se rendre compte qu’elles sont en fait habitées. Dans certaines ruelles, on peut apercevoir des hommes qui sont rassemblés pour flâner sur des terrasses improvisées. Le bus arrive devant une petite rivière, où on peut voir un traversier déjà rempli de bus, voitures et motos et qui revient de l’autre bord de la rive. Il est poussé par une barque muni d’un moteur 40 forces. Après avoir entassé toutes les voitures de façon Tetris, on réussit à joindre l’autre côté de la rivière… un tout autre monde. Les villages sont de petits patelins de cabanes qui ont l’air complètement vulnérables. Le guide nous précise que les villages sont habités par des gens pauvres… Une information qui nous manquait dans l’équation (!!!). Il y a des cochons et des bœufs qui se promènent librement dans les rues. Nous sommes tous secoués par le choc des cultures, le choc des classes sociales et aussi par l’autobus qui roule à une vitesse folle sur la route trouée.

Le guide continue en racontant qu’on peut facilement trouver des Boas ou des iguanes dans la forêt que nous longeons…

30 minutes plus tard… une pancarte annonce la direction de l’hôtel. À travers les branches, nous commençons à déceler un grand mur cimenté, orné de barbelés, dont laquelle une barrière bloque l’entrée et un garde de sécurité la soulève pour nous laisser entrer. L’hôtel Royal Decameron. Ici, on parle plutôt d’un village, d’une station balnéaire à elle seule. De larges trottoirs se faufilent à travers de grands bâtiments à condos garnis d’arbres, de palmiers et de piscines avec une vue incroyable sur la mer. Nous sommes tous exténués. Nous nous lançons tous dans le buffet qui est sur le point de fermer… Pour le reste de la journée (il est rendu presque 17h), nous allons aménager nos chambres, pour ensuite se rencontrer au bar dans le but de faire un meeting de production pour le lendemain et manger au restaurant asiatique à aire ouverte, l’Eurosian. Il est rendu 22h. À demain.

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