Si on parle de Californie, on a souvent en tête l’image de Venice Beach, des grands séquoias de Big Sur ou encore la chaleur insupportable des jours d’été alors qu’on déambule en décapotable sur la Highway Number 1. Cette collaboration avec nos amis d’Alvarado Street Brewery pour cette West Coast IPA semble avoir transformé la Californie en un breuvage que l’on peut boire!

Houblonnée avec du Mosaic, du Mosaic Cryo, du Mosaic Dynaboost, du Nelson Sauvin et du Krush, cette West Coast n’est pas sèche. Elle est chèche! Chèche au point de vous en étourdir les papilles! Quasiment comme une gorgée de sable, on tend vers un skunk vraiment nice au nez; typique Sir John, avec un dank qui rappelle du Blackberry Kush ou du Purple Haze à la Jimi Hendrix! En bouche, on tangue vers la pêche et le pamplemousse rose avant de se diriger vers des notes forestières qui vous transporteront tout droit vers les pistes de Hiking autour de la petite ville d’Alvarado. Une amertume de poivre des dunes qui vient vous chatouiller les côtés de la langue et le palais supérieur cache avec brio l’alcool et en fait une bière hautement facile à boire.

Disponible dès midi à la brasserie samedi le 28 juin!

Gros merci à l’artiste What Is Adam pour la création de cette étiquette sublime!

La nuit des coyotes – Triple IPA – 9.8% alc/vol (Citra, Citra Cryo, Citra Incognito, Citra Dynaboost, Riwaka et Waimea)

Ça faisait un petit moment qu’on avait rien fait avec nos bons amis de Gatineau et quoi de mieux pour deux micros fanatiques de houblons et de gros jus que de se lancer dans une belle grosse Triple IPA! Houblonnée avec du Citra, du Citra Cryo, du Citra Incognito, du Citra Dynaboost, du Riwaka et du Waimea, on est dans le domaine des gros jus qui font penser au jus d’ananas et fruit tropicaux Oasis juste au nez. De grosses notes de hops sucrés avec ce côté dank très végétal. C’est soyeux, rond en bouche, avec une légère présence d’alcool et un petit côté green là pour vous gratter la gorge avec ce goût qui rappelle la peau d’ananas.

DÉ-BI-LE!

On salue la belle gang de Gatineau!

Gros merci encore une fois à Thomas Heinz pour la création de l’étiquette. @thomasheinz9431

Persistance – Saison fermentation mixte barriquée en fût de chêne et macérée avec de la viorne trilobée d’Argenteuil – 5.2% alc/vol

OH SNAP!

Ce fut notre première réaction dès qu’on a ouvert cette bouteille. Acide à souhait, ça sent surette, avec ce parfum d’étable et de citron confit qui révèle immédiatement les levures sauvages. Clairement, cette saison de fermentation mixte barriquée en fût de chêne et macéré avec de la viorne trilobée d’Argenteuil a fait énormément de chemin pour arriver à être un produit aussi raffiné. La viorne, cette petite baie rouge bien acidulée, se marie parfaitement ici, amenant, pour ceux qui connaissent peu ce fruit, un beau côté argousier au nez avec un léger parfum infiniment salin. En bouche, le fruit apporte encore une fois ce petit côté salin, eau de mer, que l’on a magiquement accompagné avec des huîtres et quelques fromages forts, comme du bleu, un cheddar fort ou un reggiano.

Oh! C’était divin!

On vous laisse, l’eau à la bouche, faire vos propres expériences avec ce produit vraiment débile dont on est très fier.

Merci à Julie Beauchemin pour la magnifique oeuvre qui habille cette bouteille. @juliebeauchemin.art

Another Year Older, Another Year Wiser, Hum, Ça Dépend! – IPA – 7.2% alc/vol (Nelson Sauvin, Nelson Sauvin Cryo, Nelson Sauvin Hopkief, Citra, Citra Cryo et Manilita)

Il y a quelques années, nous avons brassé notre première collaboration avec Superflux, cette microbrasserie de Vancouver, désormais des amis à l’autre bout du pays. Au fil du temps, on s’est croisé à des moments plus qu’improbable et on ne peut que garder que des beaux souvenirs de Simon, leur brasseur, qui mène une foule en chantant Take me Home, Country Roads, de John Denver, dans un bar de Yakima.

Cette nouvelle bière, faisant suite à celle sortie en 2022, met de l’avant le temps qui pase encore une fois. Another Year Older, Another Year Wiser, Hum, Ça Dépend! c’est pas juste un autre constat de notre propre immaturité ou de notre refus de grandir, mais c’est aussi la réalisation de l’évolution de nos talents brassicoles mutuels et que, malgré le temps qui passe, les amitiés restent.

Belle grosse IPA avec la classique touche Sir John – ce parfum dank et green qui évoque le cannabis et le gazon fraîchement coupé – cette bière est houblonnée avec du Nelson Sauvin, du Nelson Sauvin Cryo, du Nelson Sauvin Hopkief, du Citra, du Citra Cryo et du Manilita. Du gros stock! En plus de ça, un ajout de miel lors de l’ébulition vient adoucir le mouthfeel et lui donner ce côté soyeux, parfait pour dissimuler le taux d’alcool, mais pour laisser aussi briller une finale dry, avec une amertume asséchante.

Cette bière vous mettra définitivement dans un groove de party. Vous êtes juste pas prêts!

Disponible à la brasserie à partir de midi, samedi le 28 juin! Gros merci à Jen Du qui depuis quelques années collabore avec nous pour la création de différents étiquettes!

Free Willy – Stout impérial affiné 39 mois en barrique de whisky écossais single malt d’Islay – Ardbeg – 11.9% alc/vol

L’an passé, on vous racontait l’histoire de Willy. Concierge fantôme, acheteur compulsif de barils de Scotch, mécène involontaire de notre ami Jo Bigras et, possiblement, sosie écossais du gars dans les Simpsons. Bref, tout un personnage.

À l’époque, on avait embouteillé une partie du stout qu’il nous avait inspiré — après 27 mois de vieillissement. Mais on avait aussi gardé un dernier baril. Un baril un peu… spécial. On dit que l’âme de Willy s’y est logée, comme si elle attendait le bon moment pour ressortir. Pour errer librement. Pour faire ses adieux. Ou peut-être juste pour boire une dernière pinte, qui sait.

Ce moment, c’est maintenant. 39 mois plus tard, le baril s’est ouvert, doucement, dans une explosion d’arômes tourbés, de bois fumé et de souvenirs fermentés. La bière est riche, intense, moins sucrée que vous le croiriez, et avec juste ce qu’il faut de chaleur en fin de bouche pour faire frissonner les vivants. Et peut-être aussi les morts.

Est-ce que Willy est enfin libre? Est-ce que c’est son regard qu’on sent derrière notre épaule quand on ouvre une bouteille? Ou est-ce juste le taux d’alcool qui nous joue des tours?

Une chose est sûre : cette bière-là, c’est un hommage. Un au revoir. Une célébration.

Slàinte, mon vieux.

Encore une fois merci à notre bon chum Art Jonathan Bigras pour le magnifique artwork!

Disponible à la brasserie à partir de midi samedi le 28 juin. Limite de 4 bouteilles par personne.

Cheers!

Soupe Opéra – Triple smoothie gose – 8.4% alc/vol (framboise, banane, ananas, citron d’Espagne, bleuet, betterave, crème molle à la vanille et sel rose de l’Himalaya)

Qui ne se souvient pas de Soupe Opéra, ce fameux intermède entre deux épisodes de Sur la rue Tabaga qui faisait du Stop-motion avec des fruits et légumes? On ne vous mentira pas que ça fait longtemps qu’on a l’oeil sur cette collabo qui unit notre passion pour les goses de type smoothie avec le génie machiavélique de la belle gang de chez HopEra. Notre classique smoothie Smooth Operator mélangée avec le nom de la belle micro de Jonquière avait toujours évoqué en nous le souvenir de ce petit show télé.

Pour l’occasion, on a brasé une triple smoothie gose qu’on a loadé avec des framboises, des bananes, de l’ananas, du Citron d’Espagne, des bleuets, de la crème glacée molle à la vanille, du sel rose de l’Himalaya et des betteraves (because, why not?!). C’est space, mais dans le bon sens. Ça se boit ridiculement bien, avec la crème glacée qui ajoute un mouthfeel de débile, l’acidité du citron apporte une touche qui frôle l’amertume en vous restant dans le milieu de la bouche et la betterave étant présente sans être trop invasive.

C’est, à l’image de la gang de HopEra, débile mental!

Serpentin – Double IPA – 8.4% alc/vol (Nelson Sauvin Bliss, Nelson Sauvin Cryo, Citra, Citra Dynaboost et Peacharine)

Cette première collab avec la belle gang de All My Friends, à Prince Edward County, en Ontario, est vraiment débile! Une finale juste assez sucrée pour camoufler l’amertume et mettre de l’avant l’alcool qui vient vous jouer dans les rondeurs des bajoues. C’est green, mais balancé, saturé en houblons, mais avec un mouthfeel thiccccc à souhait. Avec les houblons Nelson Sauvin Bliss, Nelson Sauvin Cryo, Citra, Citra Dynaboost et Peacharine, en plus d’une variante tardive de Nelson Sauvin qui procure des notes différentes – davantage vers le pamplemousse et la goyave que vers les notes vineuses traditionnelles – on a une giga bombe houblonnée, parfaite pour vous accompagner dans vos célébrations entre amis.

En vous souhaitant autant de fun qu’on en a eu avec la gang de All My Friends.

Merci à l’artiste Metafables (Andrew Blucha) pour la création de l’étiquette!

Panier de pêches – Saison fermentation mixte barriquée et macérée avec des pêches fraîches de l’Ontario – 11.5% alc/vol – 750 ml

Sonnez l’alerte rouge, on tombe dans la Danger Zone de Kenny Loggins!

La Panier de pêches est, vous l’aurez deviné, une saison à la pêche (duh!). Mais, ce qui la différencie des autres saisons… disons… plus classiques… c’est son haut taux d’alcool qui la rapproche davantage d’un vin de pêche! À 11.5% d’alcool, c’est là qu’on sonne l’alarme. Pourquoi? Parce que – OH MY GOD – que c’est facile à boire! Bien fraîche, on tombe pratiquement dans le monde des cidres avec un petit côté sucré qui rappelle les pommes Red Delicious avec une petite teinte épicée en plus d’un léger côté poire qui s’atténue rapidement et laisse la pêche trôner en maître. C’est léger – dans le genre dangereusement léger -, c’est acide, FRESSSHHH, et ça amène cette légèreté de l’âme qui nous rend frivole!

On tient à remercier notre staff en brasserie qui a passé une après-midi complète à enlever, une par une, chaque étiquette sur le 350 kg qu’on a fait directement importer de l’Ontario, avant de les broyer pour la macération.

Opération Cisaille – IPA – 6.8% alc/vol (Columbus Cryo Dank Dive, Mosaic, Strata et terpènes de cannabis)

Y’a pas si longtemps, on a trouvé dans le fond de la vieille remise du Sir John, une vieille paire de sécateurs qui auraient servi à l’Opération Cisaille, et, on ne va pas vous mentir, ça nous a inspiré. La touche Sir John, ce côté dank et green que tout le monde est venu à apprécier, se prêtait tellement à notre idée folle qu’on a misé là-dessus à fond!

Houblonnée avec du Columbus Cryo Dank Dive, du Mosaic et du Strata, on a goûté à la bière et… on sait pas pourquoi, il manquait juste un petit quelque chose… Puis, avec l’anniversaire qui se pointait le bout du nez, plus la collaboration avec la merveilleuse gang de Indica Records pour vous faire danser, ça cliqué!

On a eu une idée.

Indica Records. La touche dank de Sir John. On a été fou et on a décidé d’ajouter des terpènes de cannabis pour amener le côté dank et skunky jusqu’à la stratosphère. Des terpènes de Holy Grail et de Jamaican Dream changent complètement la game. Au nez, c’est un mélange intense de cannabis et de hops. En bouche, c’est soyeux, huileux, ça fond littéralement sur la langue avec des arômes qui frôlent le pamplemousse d’un bord et les fines herbes de l’autre, pensons ici au romarin.

On remercie la gang d’Indica Records d’être embarquée à fond dans notre délire.

Sans l’ombre d’un doute – Stout impérial BA (16 mois) – 10% alc/vol

Ce qui fait le côté exceptionnel des releases de bières est, sans l’ombre d’un doute, les bières barriquées pour beaucoup de fans de micros. À chaque année, à chaque release, on se plaît à sortir ces produits d’exceptions qui requièrent temps, patience et dévouement. Cette bière est, sans l’ombre d’un doute, un des fantastiques résultats de notre travail de moine.

Vieillie pendant 16 mois dans des barriques de Buffalo Trace, cette bière est définitivement sur le côté bourbon en évoquant le sucre du maïs au nez tout en laissant les arômes de chocolat noir, de mélasse et de sucre d’orge typique des stouts briller de milles feux. Sans être trop grasse, vous sentierez tout de même un bon sucre résiduel venir tapisser toutes les parois de votre bouche et vous revigorer avec l’énergie du sucre qui fait chanter!