+62 % de ventes pour les vins ontariens, et un secteur qui veut croire à un tournant durable
Depuis que la LCBO a retiré les vins américains de ses tablettes en mars dernier, les consommateurs ontariens redécouvrent leurs propres terroirs. Résultat : les ventes de vins locaux estampillés VQA (Vintners Quality Alliance) — certifiant des vins 100 % raisins ontariens — ont bondi de 62 %. 🍇
Dans le détail :
🔴 Vins rouges : +71 %.
⚪ Vins blancs : +67 %.
🍾 Mousseux : +28 %.
Un succès attribuable à la fois à la mesure politique du gouvernement Ford — en réponse aux droits de douane américains — et à une tendance accrue au consommer local.
📈 Un choc politique qui agit comme catalyseur
Le retrait des vins américains ne se limite pas à une décision commerciale. Il a créé un moment d’attention nationale : discussions dans les salons, files dans les événements, bouchons qui sautent… Le fondateur de The Dim Wine Company, Peter Dim, en témoigne :
« Et le virage ne se limite pas à l’Ontario. La LCBO observe également un regain d’intérêt pour les vins australiens, néo-zélandais, italiens, espagnols et grecs. Les assemblages dits internationaux locaux progressent aussi (+1,6 %), mais sans faire d’ombre à la montée spectaculaire des produits VQA », selon son constant en entrevue à Radio Canada. 🎙️ Le vin ontarien : tendance ou virage structurel ?
🍷 Conclusion : un élan, mais pas un automatisme
Si la croissance actuelle est spectaculaire, sa pérennité dépendra de plusieurs facteurs : soutien gouvernemental, visibilité, accessibilité… et surtout, éducation du consommateur.
Mais une chose est sûre : pour la première fois depuis longtemps, le vin ontarien fait parler de lui — et pas seulement dans les salons spécialisés. Un momentum que plusieurs acteurs comptent bien convertir en transformation durable.