L'industrie brassicole québécoise traverse une période critique qui révèle une fragilité structurelle profonde : sa dépendance excessive aux fournisseurs américains.

 

Cette dépendance touche l'ensemble de la chaîne de production. Des matières premières aux équipements, en passant par les contenants, les brasseurs québécois - qu'ils soient artisanaux ou industriels - s'appuient massivement sur les importations américaines. Dans un contexte de tensions commerciales persistantes, cette situation rend l'industrie particulièrement vulnérable aux aléas du marché.

Les microbrasseries se trouvent en première ligne face à cette précarité. Opérant avec des marges bénéficiaires réduites, ces établissements subissent de plein fouet les variations de prix. Au-delà de la simple gestion des coûts, c'est leur pérennité même qui est en jeu dans un environnement commercial de plus en plus volatil.

Cette situation soulève une question fondamentale : ces tensions commerciales pourraient-elles transformer en profondeur le paysage brassicole québécois ? La nécessité de développer un écosystème de fournisseurs locaux, tant québécois que canadiens, s'impose comme une solution stratégique, s'alignant naturellement avec le mouvement d'achat local. Cette approche permettrait non seulement de renforcer l'économie locale mais aussi d'assurer une plus grande stabilité pour l'industrie.

Baron Mag propose une liste de fournisseurs québécois, canadiens et non-américains pour votre entreprise. Cette liste partielle a besoin de vos informations. Pour cela, contactez-moi à [email protected] et devenez membre de notre section Baron Pro. Soyons cohérents et solidaires.  

Kegs