Qui a dit qu’il n’y avait rien à Sudbury? Bon d’accord, même les organisateurs du festival déplorent « une zone de construction interminable avec un climat instable et un marché de l’emploi décourageant ». Pourtant, cela n’empêchera pas les musiciens de Holy Fuck, Stars, Young Galaxy, Fonkynson, Foxtrott, Paupière et Automélodi, pour ne citer que ceux-là, de faire le chemin jusque là-bas d’ici une poignée de jours. La programmation musicale de Up Here fait place tant aux artistes émergents qu’aux têtes d’affiches notoires et même à quelques bands méconnus que le public sera bien étonné de découvrir.
Mais Up Here est aussi une occasion d’embellir et de colorer la ville du Big Nickel, qui n’est pourtant pas la première destination à laquelle songer lorsque l’on est un festivalier dans l’âme. Plusieurs artistes effectueront des murales, des installations d’art et des expositions dans des galeries. On parle même de plusieurs spectacles surprises pour pimenter le tout. Un mélange artistique détonnant qui fera du bien tant aux yeux qu’aux oreilles.

Les artistes français originaires de Saint Etienne Ella & Pitr s’apprêtent à réaliser une très grande murale sur un toit du bâtiment de la grande salle d’exposition de Science Nord. Ils s’y attelleront à partir du 6 août afin de la terminer à temps pour les festivités de la fin de semaine prochaine. Le duo de muralistes détient à ce jour le record mondial de la plus grande fresque, et ce depuis 2015. Ils ont œuvré durant quatre jours lors du festival norvégien NuArt afin de créer une œuvre de 21 000 m2 représentant une géante assoupie. « Ella & Pitr sont des phares dans le monde de l’art urbain. Ils vont littéralement mettre Sudbury sur la carte », affirme Christian Pelletier, le cofondateur du festival.

Mais il n’y aura pas que les toits qui se verront égayés, les artistes Ola Volo, Kirsten McCrea, James Kirkpatrick, Tracy Baker, Hobz et Neli Nenkova réaliseront des œuvres d’art urbain dispersées un peu partout dans le centre-ville.
Entre deux concerts, il sera ainsi possible d’explorer la ville, d’admirer les œuvres, de se promener au Bell Park, d’échanger avec des Franco-Ontariens ou de simplement flâner à l’intérieur de ce festival, créé là où ne l’attendait pas.

Le festival a programmé ses événements dans 12 lieux différents: des bars, des restaurants et même une salle de gym! We Live Up Here, le collectif d’art initiateur du festival, semble déterminé à offrir un nouveau souffle à Sudbury grâce au mariage des arts et de la musique, au cœur de l’espace urbain sudburois. «Up Here c’est un évènement qui s’inscrit dans la tendance de reverdissement culturel qui a lieu dans les petites communautés comme la nôtre » indique Christian Pelletier.
En attendant de découvrir ce que 2016 réserve à ce jeune festival nord-ontarien, voici quelques photos de l’édition précédente :
Crédit : Andrew Knapp – artiste : Danielle Daniel
Crédit : Andrew Knapp – artiste : Labrona
Crédit : Andrew Knapp – artiste : Alexandra Mackenzie
Crédit : Andrew Knapp – artiste : Trevor Wheatley
Crédit : Braeden Martel – artiste : Alexandra Mackenzie
Crédit : Braeden Martel – artiste : Alexandra Mackenzie
Crédit : Braeden Martel
Crédit : Braeden Martel – artiste : Danielle Daniel
Crédit : Braeden Martel – concert Jesse Mac Cormack
Crédit : Braeden Martel – concert Jesse Mac Cormack
Crédit : Braeden Martel – concert Mozart’s sisters
Crédit : Braeden Martel – Organ Mood
Crédit : Braeden Martel – Organ Mood
Crédit : Braeden Martel – concert SUUNS
Crédit : Braeden Martel – concert Tanya Tagaq
Crédit : Christian Pelletier – Murder Murder surprise
Crédit : Danielle Provencher – A Tribe Called Red
Crédit : Danielle Provencher – artiste : Danielle Daniel
Crédit : Danielle Provencher – concert Rich Aucoin
Crédit : Danielle Provencher – Street Party
Crédit : Danielle Provencher – concert Tanya Tagaq
Crédit : Danielle Provencher – concert The Almighty Rhombus
Crédit : Evan Bergstra
Crédit : Evan Bergstra
Crédit : Evan Bergstra
Crédit : Evan Bergstra – Organ Mood
Crédit : Evan Bergstra
Crédit : Evan Bergstra
Crédit : Evan Bergstra
Crédit : Marc Etienne Mongrain – PyPy