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The Church Of London, pour l’amour de l’imprimé

The Church Of London, pour l’amour de l’imprimé

C’est en créant son entreprise dans le domaine de l’édition de magazines (Little White Lies et Huck) que Danny Miller à cofondé The Church Of London, une agence de design graphique. Baron l’a rencontré.

Baron : Comment êtes-vous entré dans le monde du magazine?

Danny Miller : Déjà, quand j’étais ado, je réalisais le magazine de mon école. J’ai fait de même à l’université et j’ai finalement déménagé à Londres, en 2002, pour travailler au magazine Adrenalin. Je jonglais depuis longtemps avec l’idée de lancer mon propre magazine sur le cinéma, Little White Lies. J’ai commencé le projet tranquillement, alors que Adrenalin débutait sa descente aux enfers.

B. : Pourquoi avez-vous décidé de reprendre le magazine d’un employeur qui était sur le point de faire faillite?

D. M. : Le problème, c’était la gestion de l’entreprise et pas la qualité du magazine. Nous avons rebaptisé la revue Huck tout en la revampant. The Church Of London est essentiellement le fruit du regroupement de Huck et Little White Lies. C’est une société fondée autour de l’édition de magazines par des amateurs de magazines.

B. : Comment est-ce que le monde de l’édition de magazines a-t-il évolué au cours des cinq dernières années?

D. M. : Il a surtout changé au niveau des technologies et des communications. Je ne parle pas seulement de site web ou de page Twitter ou Facebook, je veux dire dans tous les sens. Nous sommes en mesure d’utiliser des données brutes, la connaissance même de nos lecteurs et la dimension mondiale des plateformes sociales permet de rejoindre des gens de partout à une vitesse ahurissante. Je ne me serais jamais attendu à ça il y a cinq ans. Little White Lies n’était qu’un grand mag au départ et maintenant il est une marque utile. Nous utilisons beaucoup le mot « utile » parce que nous pensons qu’en tant que marque, la chose la plus précieuse que peut être Little White Lies pour les gens, est de pouvoir les aider à apprécier le cinéma davantage.

B. : Quelle est votre vision du futur dans le monde de l’édition de magazines?

D. M. : Je n’en ai pas vraiment, pour être honnête. Mais je suis sûr que les gens vont toujours acheter et chérir les magazines en version imprimée. Nous avons peut-être beaucoup de nouvelles façons d’entrer en contact avec le monde maintenant, mais les gens aimeront toujours l’odeur d’encre de l’impression!

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