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Rich Aucoin vous veut du bien

Rich Aucoin vous veut du bien

Les concerts de Rich Aucoin ressemblent à un camp de jour pour adultes. Rich Aucoin personnalise à merveille le rôle d’un animateur rempli d’énergie, entrainant le public à jouer avec lui. Qu’il utilise une planche de surf pour faire du body surfing, qu’il danse avec les spectateurs sous un immense parachute coloré ou qu’il projette les paroles de ses chansons pour inciter la foule à chanter, Rich Aucoin a maitrisé l’art de faire participer les gens venus le voir chanter.

L’enthousiasme enfantin de Rich Aucoin ne s’arrête pas à ses performances. Le chanteur avoue candidement que son livre préféré est Le Petit Prince de Saint-Exupéry. Lorsqu’il passe par Montréal, le lieu qu’il aime visiter le plus est le parc d’attractions La Ronde. Pas étonnant que le chanteur qualifie sa musique indie-pop de « fun-core ».

Un pour tous et tous pour un

Un esprit communautaire se dégage de l’œuvre de Rich Aucoin. Il est devenu l’un des artistes émergents les plus connus au Canada avant même qu’il publie son premier album. Tout ceci grâce à ses concerts énergétiques où la foule participe autant que l’artiste. « Je trouvais ça bizarre de chanter tout seul sur scène, explique Aucoin, alors j’ai commencé à projeter les paroles de mes chansons derrière moi pour que la foule puisse chanter. Après m’être aperçu de la réaction positive du public, j’ai essayé d’impliquer les gens le plus possible dans mon œuvre créative. »

Cette volonté a poussé Aucoin à concevoir des spectacles avec une scène qui entoure le public, pour que les gens à l’arrière de la foule puissent être devant les musiciens à un certain point. Une volonté qui a aussi amené l’artiste à réaliser son premier album avec plus de 500 collaborateurs répartis à travers le Canada.

Intitulé We’re all dying to live, le premier opus de Rich Aucoin, disponible depuis 2011, a pourtant été complété plusieurs années avant son lancement. « Avant de publier l’album, je voulais inviter quelques amis à participer au processus de création, parce qu’ils font partie de mon inspiration, raconte le natif d’Halifax. Pourtant, quand j’ai commencé à écrire le nom des artistes potentiels qui pourraient collaborer, j’ai vite réalisé que la liste serait longue. »

Aucoin a donc invité des artistes émergents connus, tel que Adam O’Reilly du groupe DUZHEKNEW, et même des amis qui jouaient très peu de musique à venir performer ses pièces. Pour chaque artiste, Aucoin a retenu 30 secondes de leur performance pour former son album. « C’est incroyable de voir ce que la touche personnelle de chaque artiste rajoute à mes chansons, avoue-t-il. »

De philosophe à musicien

Rich Aucoin s’étonne du peu de journalistes qui lui demandent la signification de ses paroles. Ayant un baccalauréat en philosophie, Aucoin puise dans la littérature pour s’inspirer. We’re all dying to live serait, selon l’artiste, le reflet de la quête de bonheur des jeunes de sa génération dans un monde où l’absurdité règne. Camus n’aurait pas dit mieux.

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