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Le Tableau blanc: un nouvel espace de coworking dans le Sud-Ouest

Le Tableau blanc: un nouvel espace de coworking dans le Sud-Ouest

Depuis lundi, travailleurs autonomes et micro-entreprises bénéficient d’une nouvelle option de lieu de travail: Le Tableau blanc, dans Saint-Henri. Nous étions à l’ouverture officielle de cet espace à la fois spacieux et chaleureux (photos au bas de l’article). Rencontre avec l’initiateur du projet, Gabriel Campeau.

« Il y a autant d’espaces de coworking qu’il y a de gestionnaires d’espace de coworking, dans le sens où ça prend toujours la forme de la personne qui le gère », expose Campeau, visiblement enthousiaste de voir son projet prendre son envol. « Il y en a beaucoup qui ont été plus vers un design très liché, très épuré: moi ce n’est pas ça qui m’interpellait. »

En effet, lorsqu’on met les pieds dans cet espace de 5000 pieds carrés, on est loin du design froid. L’ameublement, en grande partie fait sur mesure par l’entreprise La Belle et le pas bête (formée par la cousine et le père de Gabriel) est tout à fait singulier et donne le ton: on s’y sent rapidement à l’aise. Des toiles de Melsa Montagne complètent le tableau. « J’ai essayé de faire quelque chose qui était plus similaire à un café, un petit café des arts original. »

« Dans les faits, les travailleurs autonomes et les micro-entreprises de une à quatre personnes, ma clientèle-cible, travaillent de leur salon », affirme Campeau. Le fondateur, qui travaille depuis un an à temps plein sur le projet, souhaite animer l’espace pour créer un esprit convivial et rassembleur.

« Le but, c’est de faire une communauté, une collectivité. Que les différentes entreprises de l’espace, qui ont tous des métiers différents, qui ont tous des intérêts différents, et bien qu’ils puissent connaître les intérêts et les compétences des autres, et surtout, qu’ils puissent travailler ensemble. » D’où l’appelation espace de collaboration plutôt qu’espace de coworking.

Pour y parvenir, Campeau espère que ses clients choisiront d’occuper l’espace à temps plein, même s’il est conscient que les gens désirent voir et tester Le Tableau blanc avant de s’engager, d’où les différentes formules d’occupation disponibles. L’accès à la machine à café, à une salle de réunion, à l’espace cuisine et à des impressions est inclus.

Alors qu’il voulait au départ s’installer dans Griffintown, quartier « en pleine mouvance » présentant des opportunités d’affaires intéressantes, Gabriel Campeau est tombé sur ce qui deviendra l’emplacement du Tableau blanc, au coin des rues St-Antoine et Lacasse dans l’édifice RCA. « Il fallait que je trouve LA place ». Baigné de lumière et près d’un métro, assez spatieux pour accueillir 65 travailleurs, le local le charme. Des gros travaux ont été faits en échange de la signature d’un bail de longue durée. « Il y a deux mondes » entre maintenant et l’espace de départ, composé essentiellement de colonnes sur du béton, résume Campeau.

Avec un parti pris assumé envers les entreprises liées de près ou de loin aux communications visuelles, « à cause du type de décor, à cause [des] affinités personnelles » de son fondateur et agent de liaison, il n’en demeure pas moins que le lieu est ouvert à tous les travailleurs autonomes et micro-entreprises.

Le Tableau blanc
1001 rue Lenoir
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