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FailCamp: célébrer la prise de risque par l’échec

FailCamp: célébrer la prise de risque par l’échec

FailCamp, journée de conférences et de réseautage axée sur des histoires d’échec, revient aujourd’hui dans une mouture revampée.

« La mission reste la même », ouvre Francis Gosselin, l’un des quatre organisateurs de l’événement. « Promouvoir la prise de risque, promouvoir l’entrepreneuriat. Et pour y arriver, notre contribution à cet édifice-là c’est de célébrer l’échec, de célébrer des histoires d’échec. »

En plus de sa fidèle collaboratrice Gabrielle Madé se joint Robert Boulos, les trois oeuvrant ensemble à rendre possible les événements matinaux mensuels Creative Mornings Montréal. Le quatuor est complété par Mélanie Joly, qui avait participé à FailCamp l’an dernier en tant que conférencière, à propos de sa campagne en politique municipale.

Forte de son expérience organisationnelle solide et d’un FailCamp version bêta l’année dernière, l’équipe a cette année voulu orienter sa solide brochette de conférenciers – comprenant Mitsou Gélinas, Sylvain Carle, Kim Thomassin, Jean-Jacques Stréliski et Martin Juneau – pour couvrir plus large dans le spectre de l’échec. « Cette année, on les enligne vraiment sur différents enjeux autour de l’échec. Alors que l’année dernière, on était plus preneurs de plein de perspectives, cette année on sait un peu ce qu’on veut. »

Toutes les conférences de la journée seront filmées, puis diffusées gratuitement selon « un calendrier de diffusion des vidéos, de sorte qu’on engage la communauté FailCamp dans la durée ». Parce que l’engagement de la communauté, tout comme le rythme pour le faire, sont des éléments cruciaux pour Gosselin et son équipe. Ceux-ci s’appliquent d’ailleurs depuis plus d’un mois à préparer le terrain pour cet après-midi, notamment avec un blogue où ont participé des personnalités de tous horizons « avec des témoignages tantôt entrepreneuriaux, tantôt très personnels ». Est également disponible une série en baladodiffusion sur cllbr, une autre plateforme de Francis Gosselin, dont on ne peut douter de la productivité.

Derrière ce tempo soigneusement étudié repose le souci de ne pas saturer l’offre. « C’est un peu la stratégie qu’on a adopté avec Creative Mornings: comme ce sont de nouveaux espaces narratifs, des nouveaux événements, des nouvelles conceptions de la société, autant l’économie de la créativité que “l’économie de l’échec”, la demande se crée au fur et à mesure. »

Des commanditaires et partenaires de contenu de haut niveau ont été approchés afin de pousser FailCamp à un niveau supérieur. « Dans notre plan stratégique, et même dans notre offre de commandite, il y a cette idée, un, d’internationaliser la marque, qui est une première avenue de développement, et deux, de reproduire l’idée de FailCamp, mais potentiellement dans des entreprises ». Il sera donc peut-être un jour possible d’organiser un « FailCamp dans ta banque, dans ton média, dans ton agence de publicité, dans ton usine ».

Ce FailCamp nouveau prendra donc place cet après-midi à la Satosphère, un lieu magnifique où l’espace est limité: « Contrairement à l’année dernière, où il fallait juste acheter plus de chaises chez IKEA – ça a été ça notre stratégie -, cette année on est vraiment contraint dans l’espace. » Ce qui n’est pas sans plaire à Gosselin, un peu victime du succès toujours grandissant des Creative Mornings, se disant heureux de revenir à un événement plus intime avec 250 places – toutes envolées.

« C’est sûr qu’il va y avoir des supers entrepreneurs, financiers, politiciens, médias, et donc ça attire des gens qui sont intéressés, intéressants. » D’où les plages savamment réparties dans la journée pour favoriser la conversation entre tout ce beau monde. Pour cette équipe qui cumule les heures données mensuellement à animer la communauté créative de Montréal, le constat est loin de l’échec: « On active la communauté, et la communauté nous le rend bien. »

FailCamp
17 avril à la Satosphère
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Crédit images: Bannière tirée de la page facebook de Fail Camp
Logo Fail Camp: Guillaume Granger en collaboration avec Jan-Nicolas Vanderveken.

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